
Un mois après la rentrée, des centaines de jeunes sans lycée
Un mois après la rentrée scolaire, Saïd n’a toujours pas rejoint la classe. Le lycéen ivoirien devait aller en terminale au lycée Aubrac de Courbevois (Haute-Seine), mais son profil a été bloqué. « Il a pleuré et m’a dit que c’était de ma faute », a déploré sa mère, Digata Ouattara.
Saïd fait partie des centaines d’étudiants qui n’ont pas encore trouvé d’affectations en Ile-de-France, à tel point que les défenseurs des droits ont commencé à évoquer le sujet mardi : « La question du droit à l’éducation est fondamentale en matière de droit des enfants, quel message on envoie à ces jeunes dont la scolarisation est obligatoire ? Ce sont des élèves qui n’auront pas eu cours pendant un mois. Ce sont souvent des élèves en difficultés, dans des quartiers difficiles », s’insurge la Défenseure Claire Hédon.
Le président du FCPE 91, Samir Alioua, a indiqué que 400 élèves restaient sans lycées le 19 septembre, selon les chiffres communiqués lors de la réunion du comité sectoriel de l’éducation nationale ce jour-là. La spécialisation STMG est particulièrement touchée avec près de la moitié des élèves non affectés exprimant ce desir.
« On propose aux élèves des lycées à 2 heures de route, ou à ceux qui ont choisi la STMG de faire tout autre chose, ou bien encore de redoubler. On trouve ça inadmissible. Nous on est pour une orientation choisie et non subie », affirme à 20 Minutes Samir Alioua, qui veut que « les textes s’appliquent, en l’occurrence c’est le Code de l’éducation ».
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