« Doomscrolling », le danger pour la santé mentale des adolescents

Les adolescents, qui passent beaucoup de temps sur leurs réseaux sociaux préférés, sont particulièrement sensibles aux nouvelles négatives.

Dès le réveil, sur le chemin du lycée, dans une file d’attente, sur un canapé douillet… La plupart des jeunes ont l’habitude de consulter les notifications des réseaux sociaux sur leur téléphone. Facebook, Instagram, TikTok… ils scrutent l’actualité et les événements tragiques : images de la guerre en Ukraine, données sur la pandémie de Covid-19, réchauffement climatique…

Cette habitude porte un nom anglais apparu sur Twitter en 2018 : doomscrolling, De « doom » signifiant tomber, finir ou s’effondrer et du verbe « scroller », qui définit l’action de faire défiler son écran numérique de haut en bas. Sa particularité repose sur la recherche et l’exposition intensive de thèmes tristes et sombres, sans pagination.

Selon David Nuñez, directeur de la technologie et de la stratégie numérique au MIT Museum, « Les algorithmes des réseaux sociaux mettent l’accent sur la négativité, ce qui amène notre corps à produire des hormones de stress comme l’adrénaline et le cortisol ».

Cette pratique, qui combine des gestes de « défilement » apparemment banals et anodins avec de nombreuses nouvelles négatives et anxiogènes, a des implications immédiates pour la santé mentale et peut devenir très nocive. Un monde connecté basé sur l’utilisation des smartphones signifie que les adolescents sont constamment exposés à des informations et à des actualités anxiogènes. Cette tendance à regarder des contenus anxiogènes a un impact direct sur la santé mentale, entraînant une augmentation du stress, de l’anxiété et de l’insomnie chez les adolescents.

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