À Saint-Doulchard, près de Bourges (Cher), un déménagement familial a tourné au tragique samedi 29 novembre. Alors que ses parents aidaient un ami à préparer ses cartons dans un appartement de la commune, un garçon de 9 ans a découvert une arme à feu et s’est tiré une balle dans la tête en la manipulant.
Selon les premiers éléments de l’enquête relayés par la presse locale, le tir est considéré comme totalement accidentel. L’arme en question, un revolver de calibre 22 long rifle chargé, appartenait au locataire du logement, un homme de 56 ans proche de la famille.

Une intervention rapide, mais un décès inévitable

Les secours ont été immédiatement sollicités. L’enfant a été pris en charge sur place avant d’être transféré en urgence au service pédiatrique spécialisé de l’hôpital Clocheville, à Tours (Indre-et-Loire).
Malgré la mobilisation des équipes médicales, le garçon est décédé vers 1 heure du matin, dans la nuit de samedi à dimanche. La blessure infligée par le tir accidentel s’est révélée fatale, plongeant la famille et leurs proches dans un profond choc.

Un propriétaire connu des services de police

L’arme impliquée appartenait au locataire des lieux, interpellé dans la foulée du drame. Âgé de 56 ans, il est déjà connu des services de police pour des faits liés à la détention d’armes.
Sa présence, chargée et accessible dans un logement où circulaient des enfants, est désormais au cœur des investigations. La procureure a précisé que les enquêteurs cherchent à vérifier la régularité des détentions d’armes de cet individu et à déterminer si les obligations légales de sécurisation ont été respectées.

Les questions soulevées par l’enquête

Les autorités souhaitent comprendre dans quelles conditions ce revolver a pu se retrouver à portée d’un enfant. En France, la loi impose des règles strictes pour la détention d’armes à feu, notamment un stockage sécurisé empêchant tout accès par un mineur.
L’enquête devra établir les responsabilités et déterminer si une négligence, voire une infraction, a contribué à rendre possible cet accident dramatique.

Un fait divers qui interroge

Ce drame met en lumière la fragilité de certaines situations du quotidien lorsque des armes à feu ne sont pas correctement sécurisées. Il rappelle également la nécessité de sensibiliser davantage à la question du stockage des armes dans les foyers, particulièrement lorsqu’ils sont fréquentés par des enfants.
À Saint-Doulchard, l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les circonstances qui ont conduit à la mort de cet enfant de 9 ans.