Skip to main content

Toulouse reconduit l’amende pour les parents retardataires à la garderie

À Toulouse, les parents qui déposent leurs enfants en retard à la garderie ou à tout autre accueil périscolaire devront continuer à payer une amende de 30 €. Cette mesure, mise en place en février dernier, sera reconduite à la rentrée
 |  La redaction  |  ,

À Toulouse, les parents qui déposent leurs enfants en retard à la garderie ou à tout autre accueil périscolaire devront continuer à payer une amende de 30 €. Cette mesure, mise en place en février dernier, sera reconduite à la rentrée, a confirmé le maire Jean-Luc Moudenc au micro de RMC.

Selon l’édile, l’objectif n’est pas financier : « Le but n’est pas d’encaisser de l’argent sur le dos des familles mais que chacun rectifie son comportement ».

Une baisse spectaculaire des retards

Avant la mise en place de cette sanction, les services municipaux enregistraient près de 8.000 retards sur l’ensemble des 213 écoles de la ville, qui accueillent environ 33.000 enfants. Depuis l’annonce de l’amende, le nombre a fortement chuté.

Jean-Luc Moudenc précise : « Très précisément, il y a eu une soixantaine de cas sur cinq mois, contre 4.000 auparavant sur la même période ». Pour lui, cette mesure est donc avant tout un outil de responsabilisation, permettant de mieux respecter le travail des animateurs et professionnels du périscolaire.

Une mesure critiquée par les parents d’élèves

Malgré cette efficacité, la décision a suscité des critiques. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) de Haute-Garonne avait dénoncé dès février un « opportunisme politique ». Son président, Éric Pinot, estimait que cette mesure visait à stigmatiser des familles en difficulté : « Ce sont souvent des parents avec de petits revenus, qui n’ont pas les moyens de payer une nounou ».

La mairie assure toutefois qu’il existe une phase de médiation permanente et que les retards justifiés n’entraînent pas de sanction. Les pénalités concernent uniquement les récidivistes et les comportements jugés abusifs.

Une mesure appelée à durer

Pour Jean-Luc Moudenc, la reconduction de l’amende est une réussite : « C’est un progrès, pas pour prélever de l’argent, mais pour que chacun respecte la vie collective ».
Si elle reste contestée par une partie des parents d’élèves, la mairie estime que cette règle a permis de responsabiliser les familles et d’assurer un meilleur fonctionnement des services périscolaires.

Newsletter

Oh bonjour ! Ravi de vous rencontrer !

Inscrivez-vous pour recevoir chaque mois du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.