Un ancien professeur des écoles de Sacramento, en Californie, Kim Kenneth Wilson, a été condamné ce vendredi 22 août à 215 ans de prison pour agression sexuelle sur des élèves mineurs et pour avoir filmé ses actes sur plusieurs années. Cette affaire met en lumière des abus horribles commis au sein de l’établissement scolaire et en dehors.
Des abus commis dans le cadre scolaire et à domicile
Les autorités californiennes précisent que l’ancien enseignant utilisait une salle réservée au club de médias et de radio qu’il gérait pour amener ses victimes et y commettre ses actes. Il enregistrait souvent ces agressions sous forme de photos ou de vidéos.
Certaines agressions ont également eu lieu à son domicile, lors d’événements qu’il organisait avec des élèves. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert une importante quantité de cassettes, DVD et autres supports numériques contenant des scènes d’agressions. La durée exacte de ses actes et le nombre de victimes restent inconnus.
Une possible libération anticipée dans 17 ans
Malgré sa condamnation à 215 ans, la loi californienne pourrait permettre à Kim Kenneth Wilson d’être libéré plus tôt, à l’occasion d’une audience pour personnes âgées après avoir purgé 20 ans de prison. Selon le procureur de Sacramento :
« Compte tenu de ses périodes de détention, cela prendra environ 17 ans, puisque ce dernier purge déjà sa peine depuis trois ans. »
Des victimes déjà connues et des plaintes contre l’école
Parmi les victimes, une ancienne élève aujourd’hui âgée de 17 ans avait déjà poursuivi Kim Kenneth Wilson et le district scolaire Twin Rivers pour des viols commis entre 2014 et 2015, actes qui avaient également été photographiés.
Les plaignants reprochaient à l’établissement d’avoir manqué à son obligation de supervision, laissant le professeur agir librement lors des activités périscolaires pendant plusieurs années. L’avocate de la victime déclarait alors :
« Malheureusement, il existe une tendance récurrente dans les écoles à privilégier leur image et leur réputation au détriment de la sécurité des élèves, à fermer les yeux sur les plaintes et à ignorer les signaux d’alarme. »
Accord financier avec la victime
Le procès s’est conclu plus tôt cette année avec un accord entre le district scolaire et la victime d’un montant de six millions de dollars, selon The Sacramento Bee.
D’autres signalements avaient déjà été faits
Ce cas n’est pas isolé. Plusieurs anciennes élèves et collègues avaient déjà signalé des comportements obscènes et des agressions sexuelles de la part de Kim Kenneth Wilson, y compris une enseignante, une ancienne élève en 2019 et une autre victime datant de 2014.
