François Bayrou face à la censure du budget 2026 et aux appels à bloquer le pays
Le Premier ministre, François Bayrou, fait face à une rentrée politique particulièrement mouvementée. Lundi 25 août, il tiendra une conférence de presse à partir de 16h pour défendre son projet de budget 2026, qui prévoit près de 44 milliards d’euros d’économies. Depuis l’annonce de ces mesures le 15 juillet dernier – comprenant notamment le gel des pensions et prestations sociales, la suppression de deux jours fériés ou encore l’année blanche fiscale – le chef du gouvernement doit composer avec des menaces de censure et des appels au blocage du pays.
Budget 2026 : quelles mesures sont contestées ?
Le projet de budget présenté par François Bayrou vise à réduire fortement le déficit public, mais certaines mesures suscitent déjà une forte opposition :
- Année blanche fiscale
- Gel des pensions et prestations sociales
- Suppression de deux jours fériés
Le Premier ministre a toutefois précisé que si les 44 milliards d’économies restent intangibles, les mesures peuvent être discutées. « Sur les jours fériés, par exemple, d’autres dates sont peut-être possibles », a-t-il expliqué à l’AFP, tout en rappelant l’urgence de sortir du piège du surendettement.
Appels à la grève générale et mobilisation des syndicats
Cette rentrée est également marquée par des appels à bloquer le pays le 10 septembre, relayés sur les réseaux sociaux et soutenus par la France Insoumise, les écologistes et les communistes. Jean-Luc Mélenchon a évoqué « la grève générale », tandis que le PS souhaite accompagner ce mouvement.
Les syndicats, plus circonspects face à ce mouvement jugé « nébuleux » par Sophie Binet (CGT), attendent leur intersyndicale du 1er septembre pour décider de leurs actions. Certaines fédérations de la CGT et de Solidaires, comme SUD-Rail ou SUD-Industrie, ont déjà prévu de se mobiliser le 10 septembre.
François Bayrou a réagi avec fermeté : « Tout le monde a le droit de protester, mais je ne crois pas que bloquer le pays soit la réponse à une telle crise », a-t-il déclaré à La Tribune Dimanche.
Une ouverture sur certaines propositions
Face à ces critiques, le Premier ministre se dit ouvert à la discussion : « Les mesures peuvent toutes être discutées, mais nous ne pouvons pas renoncer à la volonté de sortir du surendettement », a-t-il insisté. Concernant la contribution des plus fortunés, Bayrou serait prêt à adapter le dispositif, selon un de ses soutiens.
De son côté, le PS estime que le budget actuel est inacceptable. Le député Arthur Delaporte a affirmé à BFM-TV : « En l’état, rien ne va et c’est la censure assurée », ajoutant que les socialistes proposeront des alternatives dans les prochains jours.
La rentrée politique s’intensifie
Avant la reprise des travaux parlementaires le 22 septembre, la rentrée politique continue de s’organiser :
- PS : réunion à Blois du jeudi au samedi.
- LR et Bruno Retailleau : université d’été les 6 et 7 septembre.
- Ministres et personnalités : Edouard Philippe, Bernard Cazeneuve, Gérald Darmanin, Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, David Lisnard et le parti Reconquête d’Eric Zemmour participent à diverses rencontres et prises de parole.
Cette semaine sera déterminante pour François Bayrou, qui doit à la fois défendre le budget 2026 et convaincre les forces politiques et sociales d’accepter certaines mesures tout en préparant la riposte face à une possible motion de censure.

Le Premier ministre, François Bayrou, fait face à une rentrée politique particulièrement mouvementée. Lundi 25 août, il tiendra une conférence de presse à partir de 16h pour défendre son projet de budget 2026, qui prévoit près de 44 milliards d’euros d’économies. Depuis l’annonce de ces mesures le 15 juillet dernier – comprenant notamment le gel des pensions et prestations sociales, la suppression de deux jours fériés ou encore l’année blanche fiscale – le chef du gouvernement doit composer avec des menaces de censure et des appels au blocage du pays.
Budget 2026 : quelles mesures sont contestées ?
Le projet de budget présenté par François Bayrou vise à réduire fortement le déficit public, mais certaines mesures suscitent déjà une forte opposition :
- Année blanche fiscale
- Gel des pensions et prestations sociales
- Suppression de deux jours fériés
Le Premier ministre a toutefois précisé que si les 44 milliards d’économies restent intangibles, les mesures peuvent être discutées. « Sur les jours fériés, par exemple, d’autres dates sont peut-être possibles », a-t-il expliqué à l’AFP, tout en rappelant l’urgence de sortir du piège du surendettement.
Appels à la grève générale et mobilisation des syndicats
Cette rentrée est également marquée par des appels à bloquer le pays le 10 septembre, relayés sur les réseaux sociaux et soutenus par la France Insoumise, les écologistes et les communistes. Jean-Luc Mélenchon a évoqué « la grève générale », tandis que le PS souhaite accompagner ce mouvement.
Les syndicats, plus circonspects face à ce mouvement jugé « nébuleux » par Sophie Binet (CGT), attendent leur intersyndicale du 1er septembre pour décider de leurs actions. Certaines fédérations de la CGT et de Solidaires, comme SUD-Rail ou SUD-Industrie, ont déjà prévu de se mobiliser le 10 septembre.
François Bayrou a réagi avec fermeté : « Tout le monde a le droit de protester, mais je ne crois pas que bloquer le pays soit la réponse à une telle crise », a-t-il déclaré à La Tribune Dimanche.
Une ouverture sur certaines propositions
Face à ces critiques, le Premier ministre se dit ouvert à la discussion : « Les mesures peuvent toutes être discutées, mais nous ne pouvons pas renoncer à la volonté de sortir du surendettement », a-t-il insisté. Concernant la contribution des plus fortunés, Bayrou serait prêt à adapter le dispositif, selon un de ses soutiens.
De son côté, le PS estime que le budget actuel est inacceptable. Le député Arthur Delaporte a affirmé à BFM-TV : « En l’état, rien ne va et c’est la censure assurée », ajoutant que les socialistes proposeront des alternatives dans les prochains jours.
La rentrée politique s’intensifie
Avant la reprise des travaux parlementaires le 22 septembre, la rentrée politique continue de s’organiser :
- PS : réunion à Blois du jeudi au samedi.
- LR et Bruno Retailleau : université d’été les 6 et 7 septembre.
- Ministres et personnalités : Edouard Philippe, Bernard Cazeneuve, Gérald Darmanin, Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, David Lisnard et le parti Reconquête d’Eric Zemmour participent à diverses rencontres et prises de parole.
Cette semaine sera déterminante pour François Bayrou, qui doit à la fois défendre le budget 2026 et convaincre les forces politiques et sociales d’accepter certaines mesures tout en préparant la riposte face à une possible motion de censure.