Des analyses de sang ont confirmé la thèse de l’allergie, mais la nature exacte de celle-ci reste indéterminée.

L’ARS a ouvert une enquête épidémiologique suite à cette situation, comme l’a rapporté Le Parisien. L’organisation a souligné que « les symptômes présentés à ce stade sont transitoires et sans signe de gravité » et qu’aucun lien n’a été établi entre l’initiation à l’escrime et les symptômes observés chez plusieurs enfants.

Deux élèves de l’école communale de Boëge ont dû quitter l’établissement sur avis du médecin scolaire. Ces enfants, trop affectés par les symptômes malgré un traitement antihistaminique, poursuivent désormais leur enseignement à domicile.

La maire de Boëge, Fabienne Scherrer, se dit désemparée face à cette situation. Elle a déclaré à France Bleu Pays de Savoie que l’école avait procédé à une désinfection complète des locaux durant les vacances de février, sans succès. « Ce qui est très dérangeant, c’est que cette école a 8 ans et qu’il n’y a jamais eu de souci. Nous n’avons pas changé de produits d’entretien, ni de pilules de bois de chauffage, ni de fournisseur. Donc voilà, moi je suis un peu désarmée. J’attends les résultats des analyses de l’air », a-t-elle expliqué.