Un samedi en fin d’après-midi, Luise quitte la maison d’une amie à Freudenberg, une ville de 17 000 habitants. Cependant, elle ne rentre jamais chez elle. Trois heures après sa disparition, ses parents signalent sa disparition, pensant qu’elle s’est perdue dans les bois qu’elle doit traverser pour rentrer chez elle. Ce n’est que le lendemain midi que le corps de la jeune fille est retrouvé, grâce à un chien policier. Luise a été poignardée à de nombreuses reprises et est décédée des suites de ses blessures.

Interrogées par la police allemande lors des recherches, les deux adolescentes impliquées n’ont pas immédiatement avoué leur responsabilité dans le crime. Cependant, confrontées à leurs contradictions, elles ont fini par passer aux aveux. Le mobile demeure flou, et le procureur Mario Mannweiler estime qu’il doit être analysé en tenant compte de l’âge des agresseurs. Selon le quotidien Bild, Luise aurait été victime de harcèlement de la part de ses agresseurs. Elle aurait dénoncé ses harceleurs auprès d’adultes, ce qui aurait provoqué la colère de son ancienne amie qui aurait voulu se venger.

Les deux collégiennes, âgées de moins de 14 ans – l’âge limite de la responsabilité pénale en Allemagne – pourraient échapper aux poursuites. Leur avenir demeure incertain, mais elles ont été confiées aux services sociaux et de protection de la jeunesse pour le moment.