Si cette étude porte exclusivement sur la région parisienne, elle pourrait refléter une réalité nationale. Pour le Dr Gilles Lazimi, médecin généraliste, « Les chiffres sur les bébés secoués sont sous-estimés ». Ce médecin qui milite contre les violences éducatives ordinaires indique que les associations contre la maltraitance infantile feraient état de « 400 à 500 bébés secoués par an en France ».

Selon l’hôpital Necker, l’augmentation du syndrome du bébé secoué est liée au multiples confinements. Cela s’expliquerait par l’instabilité émotionnelle, le manque d’aides et de connaissances de la petite enfance ainsi que le stress occasionné par ces épisodes de confinement qui aurait été des facteurs accélérateurs de violences envers les enfants.