Un bib’, sinon rien !

Que vous ayez décidé d’allaiter ou non, la QUESTION DU BIBERON arrivera forcément, à un moment ou à un autre, sur la table. En alimentation complète ou en complément, il est sans doute l’ALLIE NUMERO 1 de tous les jeunes parents. Mais dans la jungle florissante de cet objet de puériculture chouchou des marques spécialisées, comment être certaine de faire le BON CHOIX ?

Selon les chiffres de l’Organi­sation Mondiale de la Santé, 6 nouveau-nés sur 10 sont nourris au biberon. Que vous ayez fait le choix d’allaiter ou non, vous serez probablement amené à acheter un biberon pour votre petit bout’chou à un moment ou un autre. Un petit bib’ préparé à l’avance au cas où, cela peut toujours dépanner. Et pour toutes les mamans qui ressentent une gêne à allaiter en public, les biberons peuvent aussi être une solution.

À raison de 6 à 8 biberons par jour pen­dant les premiers mois, le choix du bib’ est aussi important que le choix de la poussette. D’autant plus que le biberon sera en contact direct avec la bouche du bébé. Aujourd’hui, une multitude de marques fleurissent sur le marché en France, et il est parfois difficile de s’y re­trouver. No panic, Baby & Cie est là pour vous donner un petit coup de pouce !

Une forme adaptée

Biberon rond : le trio gagnant

Sans aucun doute le modèle le plus « classique ». La forme cylindrique de ce biberon est accompagnée d’un col rond relativement large qui permet de dépo­ser facilement le lait, qu’il soit liquide ou en poudre, sans faire trop de dégât (non non, je n’ai jamais rien mis à côté …). De plus, il est très facile à laver. Vous l’aurez compris, qui dit biberon rond dit : simpli­cité, praticité et efficacité !

Biberon coudé ou l’anti colique du nourrisson

La spécificité de ce type de biberon est qu’il est incliné à 30 degrés. Pourquoi me demanderez-vous ? Tout simplement pour ne pas avoir à mettre le biberon à la verticale justement. Grâce à son in­clinaison, la tétine est toujours remplie et le bébé n’avale pas d’air superflu, qui pourrait lui causer quelques petits tracas de digestion par la suite. Mais de par cette inclinaison, ce biberon n’est pas le plus facile à nettoyer.

Biberon triangulaire : adieu maux de dos !

Ce troisième biberon n’a d’exceptionnel que sa forme et ses trois cotés plats : en cas de chutes inopinées, qui sont, il faut bien se l’avouer, assez fréquentes, le bibe­ron se stabilise presque instantanément et ne roule pas. Autrement dit, plus be­soin de soulever le canapé pour partir à la recherche de bib’ perdus… Fiez-vous à mon expérience mesdames (et mes­sieurs), ce biberon évite les maux de dos !

Biberon ergonomique

Les biberons ergonomiques sont dispo­nibles en différents modèles mais leur ca­ractéristique commune est qu’ils bénéfi­cient tous d’une prise en main facile pour le bébé. En effet, contrairement aux trois formes présentées précédemment, ce­lui-ci a été réfléchi pour être facilement saisissable.

Quelle matière privilégier ?

Le verre

Les biberons en pyrex présentent plus d’avantages que d’inconvénients. Il est connu (et reconnu) pour ses quelques qualités. Il est thermorésistant, c’est-à-dire qu’il supporte les changements de températures, aussi brusques soient-ils. Au-delà de ça, il résiste au temps qui passe, ne ternit pas, ne dégage aucune trace de ses composants et enfin, ses parois ne retiennent ni odeurs ni saveurs. Mais malgré cela, il ne faut pas oublier que le verre est une matière lourde et cassable à la moindre chute. Le bébé n’est pas à l’abri de trouver un éclat de verre… C’est pourquoi les spécialistes recommandent principalement les bi­berons en verre pour les premiers mois du bébé, avant qu’il soit apte à manipuler seul son biberon.

Attention, les biberons en verre ne passent pas tous au micro-ondes : certains se chauffent uniquement au chauffe-biberon ou via un autre moyen. Prenez le temps de lire les conseils d’uti­lisation.

Le plastique

Contrairement aux biberons en verre, les biberons en polypropylène sont connus pour être incassables et particulièrement légers. Ils sont également thermorésis­tants et compatibles au micro-ondes. Seule ombre au tableau : ils vieillissent, ternissent et rayent au fil des lavages.

Attention, vérifiez bien qu’il s’agit d’un biberon sans Bisphénol A. Ces derniers sont interdits par le Parlement Français depuis janvier 2013. En effet il s’agit d’une substance chimique présente dans le plastique et dont les molécules sont libérées si le récipient est soumis à d’importantes températures. Les consé­quences sur la santé en cas de surcons­ommation peuvent être multiples.

Le silicone

Nouveau sur le marché, ce type de bi­beron se fait peu à peu connaître dans le milieu. Il est garanti sans bisphénol et est extrêmement souple. Cependant, son prix est supérieur au prix moyen.

Quelle tétine choisir ?

À l’achat du biberon, ce dernier est gé­néralement vendu accompagné d’une ou plusieurs tétines. Vous savez, ce petit bout tout mou auquel très peu d’impor­tance est accordée ? Nous avons tort, car en contact direct avec la bouche du bébé, le choix de celle-ci est primordial. Avant que l’on ne vous présente les différentes tétines proposées sur le marché, il est im­portant de noter qu’il est possible d’ache­ter séparément un biberon de sa tétine. Néanmoins, si vous faites ce choix, nous vous conseillons de les acheter de la même marque pour la simple et bonne raison que les diamètres des objets sont différents d’une griffe à l’autre, ce qui pourrait causer des fuites. Ce n’est clai­rement pas le but. Maintenant que c’est dit, passons aux choses sérieuses ! Les té­tines se différencient par trois principaux critères : la matière, le modèle et le débit. Plutôt caoutchouc, silicone ou phy­siologique ?

Dans un premier temps, il est possible de différencier les deux matières à l’oeil nu : le silicone est transparent quand le caout­chouc est d’une couleur marron jaunâtre, naturel et est extrait à partir d’écorces.

Dans un second temps, on effectue la distinction au toucher : les tétines en caoutchouc sont plus souples tandis que les tétines en silicone sont molles. Mais alors, y a t-il une réelle différence en terme de qualité ?

Ce qui est susceptible de faire pencher la balance est que le silicone est plus ré­sistant sur le long terme. En effet, au fil des lavages et stérilisations le caoutchouc ramollit et est donc à changer toutes les 4 à 6 semaines contre deux à trois mois pour le silicone.

Enfin, les tétines en caoutchouc ont un petit goût, qui peut plaire comme dé­plaire au bébé mais leur souplesse est appréciée par les nouveaux-nés qui pré­sentent des difficultés à téter.

Pour finir, celles dont on ne parle pas beaucoup sont les nouvelles tétines dites physiologiques. Plusieurs marques ont réussi à mettre au point des tétines qui imitent la tétée du sein maternel et s’adaptent au palais du bébé : de par leur texture, leur forme (voire tétine aplatie) et leur débit. Elles sont notamment re­commandées lorsque que l’on souhaite passer du sein au biberon sans que l’en­fant ne soit perturbé.

Bout rond, aplati… où donner de la tête ?

En premier, le classique, celui que l’on croise le plus souvent : la tétine au bout rond aussi appelé Cerise. Mais vous vous doutez bien qu’il y en a d’autres, sinon ce ne serait pas drôle.

Il y a la tétine plate (ou physiologique) qui reprend la forme du mamelon de la femme et comme expliqué un peu plus haut, son utilisation favorise le sevrage.

L’autre modèle disponible est la tétine anti-hoquet. Celle-ci dispose d’une valve qui permet la régulation, les entrées d’air ainsi que le débit de lait. D’ailleurs, par­lons-en du débit !

Quel débit pour quel âge ?

Il est important de choisir vos tétines selon l’âge et le rythme de croissance de votre bébé pour ensuite monter crescen­do. On distingue alors les tétines de pre­mier, de deuxième ou de troisième âge. À la naissance et jusqu’à ses 3 mois, il s’agi­ra d’utiliser les tétines de premier âge qui disposent de peu de trous et dont le débit est relativement lent. Un débit comme celui ci évite alors les entrées d’air et les gaz. Une fois le cap des 3 mois passé, l’appétit de votre loulou grandira et il voudra surement un débit plus rapide. Vous pouvez alors envisager de passer à la tétine à débit variable (aussi appelée tétine à vitesse). Cette dernière a de parti­culier que le débit peut être modifié rien qu’en tournant le goulot du biberon.

Petit plus : celles dont les trous forment un « T » ou une croix permettent et as­surent une certaine constance du débit, qui ainsi, est semblable à celui du sein. D’autres tétines présentent des trous « excentrés » de manière à ce que les li­quides soient naturellement dirigés vers l’intérieur des joues du nouveau-né.

Des détails qui ont toute leur importance

Une fois que vous avez fait le choix de la matière, de la forme du biberon ainsi que des caractéristiques de la tétine, croyez moi vous avez déjà fait un grand pas en avant ! Il ne vous reste plus qu’à savoir deux ou trois petites choses.

La contenance

À commencer par la contenance du bibe­ron. La taille du biberon dépend principa­lement de l’âge du bébé mais également de ce que vous souhaitez y mettre :

– 30 mL pour administrer un médicament ;

– 90 à 120 mL pour le premier mois du bébé puis il servira davantage pour tout ce qui est jus

– 250 mL est la contenance moyenne pour un bébé entre 1 et 9 mois

– 300 à 340 mL sont conseillés pour les bébés de 9 mois et plus s’ils ont beaucoup d’appétit.

La graduation

D’autre part, aussi anodin que cela puisse paraître, veillez à ce que la graduation du bi­beron soit bien de 30 mL en 30 mL. Pour­quoi 30 ? Le lait en poudre est quantifié par une rosette à diluer dans 30 mL d’eau.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Pin It on Pinterest