Peau de Bébé : tout ce qu’il faut savoir

Parce qu’il est encore IMMATURE et d’une fragilité évidente, l’épiderme de Bébé nécessite toutes les attentions. Comment définir le type de peau de votre bambin ? Comment lui apporter les soins appropriés avec DOUCEUR ET EFFICACITÉ ? Quels sont les bons gestes à adopter ? Petit tour d’horizon de la question.

Acné du nouveau-né

C’est quoi ? Relativement fréquente chez l’enfant (environ un bébé sur 5 connaît ces épisodes acnéiques), l’acné du nouveau-né se manifeste par de tout petits boutons rouges ou blancs, qui peuvent apparaître sur les minois de nos bambins âgés d’une vingtaine de jours en moyenne et ce, jusqu’au quatrième mois. La plupart du temps, ces boutons traduisant un excès de sébum disparaissent d’eux-mêmes en quelques semaines et sont sans gravité.

On fait quoi ? Ici, aucun traitement particulier n’est conseillé. Seulement quelques petits aménagements au quotidien. La toilette du visage se fera avec une lotion douce sans savon, pour éviter que les petits boutons ne s’aggravent au contact de pro­duits irritants. On évite également de les toucher (ou de les percer, quelle horreur !), au risque de provoquer une infection cutanée. Le soleil est lui aussi à proscrire dans la limite du raisonnable. Si toutefois les boutons persistent au-delà de six mois, consul­tez sans tarder.

Angiome

C’est quoi ? On le connaît aussi sous le nom de « Baiser de l’ange » ou encore « Tâche de vin ». Plutôt charmant pour un problème qui peut s’avérer un brin désarçonnant pour de nombreux jeunes parents. Par défini­tion, un angiome apparaît lorsqu’un excès de vaisseaux sanguins dilatés se forme sur le visage ou le corps d’un nourrisson, d’où sa couleur violacée ou rougeâtre. En réalité, il existe de nombreux types d’angiomes, aplatis ou en relief, de tailles différentes, lo­calisés sur le visage, sur la nuque ou sur les autres membres du corps : ici seul un avis médical peut déterminer le type d’angiome de votre enfant et la solution pour y remédier.

On fait quoi ? En cas de doute persistant (s’il s’agit d’une tache de vin héréditaire, il faudra vous y faire à moins de passer par la case laser), mieux vaut consulter votre pédiatre ou un dermatologue pour connaître les différentes marches à suivre. Dans certains cas plutôt rares, lorsque l’an­giome est mal placé, un traitement spécifique vous sera proposé. Sachez que certains angiomes disparaissent tous seuls, avec le temps !

Boutons de chaleur

C’est quoi ? Même si la saison ne s’adapte pas réellement à ce cas de fi­gure, les boutons de chaleur sont tou­tefois très fréquents chez le tout-pe­tit. Ils apparaissent surtout lorsque le thermomètre s’affole et que le temps est particulièrement humide. Rosés ou rouges, ces petits boutons se logent la plupart du temps dans les plis de la peau et sont vraisemblablement le signal que votre enfant à chaud ! Pas douloureux pour votre petit bout, les boutons de chaleur peuvent toutefois provoquer de fortes démangeaisons.

On fait quoi ? Il n’existe pas de trai­tement spécifique aux boutons de chaleur. Ils disparaissent en seulement quelques jours, du moment que votre bambin ne souffre plus des variations climatiques. Vous pouvez toutefois utiliser des lotions apaisantes et cica­trisantes disponibles en pharmacies pour éviter le risque de surinfection. Hydratation et vêtements légers sont aussi de rigueur !

Dermatite de contact

C’est quoi ? Si les dermatites peuvent être nombreuses et variées chez l’enfant, celle-ci est sans doute la plus répandue. Elle se manifeste par une réaction épidermique, qui peut survenir aussi bien sur le visage ou sur le corps, sous forme de petites cloques qui grattent, se transformant peu à peu en croutes. La dermatite de contact apparaît lorsque votre minot est en « contact » avec une substance allergénique (savons, parfums, tissus, détergents, médicaments…).

On fait quoi ? Si les dermatites de contact semblent persistantes chez votre enfant, mieux consulter un spécialiste qui vous aidera à définir quel est l’agent allergène qui ne lui convient pas, et ainsi tenter de l’élimi­ner au quotidien. L’application d’une pommade dédiée ou encore certains traitements thermaux peuvent aussi être envisagés, selon les cas.

Eczéma

C’est quoi ? Assez fréquente, cette dermatite atopique est une affection bénigne mais plutôt handicapante au quotidien, puisqu’elle se manifeste sous forme de crises. Bien souvent, les origines de l’eczéma du tout-pe­tit sont héréditaires. En effet, dans un terrain familial propice aux réac­tions allergiques, l’enfant a davan­tage de chance de connaître lui aussi ce type de réaction épidermique. Si elles peuvent survenir à n’importe quel moment, les plaques d’eczéma chez le bébé apparaissent davantage en hiver, lorsque le degré d’humidité de l’air chute et que la peau s’assèche. Il se peut aussi que le régime alimen­taire de votre enfant soit la cause de ces zones rougeâtres qui provoquent d’affreuses démangeaisons, d’où la nécessité d’approfondir vos investiga­tions avec votre pédiatre.

On fait quoi ? En cas de poussée, on traite les zones touchées par l’utilisa­tion locale de dermocorticoïdes, des crèmes à base de cortisone, à appli­quer généralement une fois par jour. Elles auront l’avantage de soulager les démangeaisons de votre enfant et d’éviter les surinfections épider­miques. Votre enfant est sujet à l’ec­zéma ? Pour prévenir les prochaines crises, on préconise au quotidien l’uti­lisation d’une crème hydratante émol­liente. Pensez à bien couper les ongles de votre loulou pour éviter qu’il ne se blesse en cas de crise, et veillez à bien le sécher, jusque dans les moindres re­coins, à la sortie du bain.

Érythème fessier

C’est quoi ? L’une des plus grandes angoisses des futurs et jeunes pa­rents ? Sans doute, tant l’érythème fessier peut être spectaculaire et pro­voquer d’étonnantes sautes d’humeur chez les tout-petits endoloris. La der­mite du siège est pourtant très fré­quente. Cette inflammation cutanée locale est provoquée en règle géné­rale par un contact trop long entre la peau et la couche souillée de selles ou d’urine de l’enfant. Une diarrhée pas­sagère peut aussi causer un érythème fessier. Attention, s’il n’est pas cor­rectement traité, il peut toutefois s’aggraver dû à la prolifération d’un champignon qui se loge dans les plis de la peau. On fait quoi ? Pour prévenir l’érythème fessier, un change régulier est de mise. Quand la couche est sale, on la jette, ou on la lave ! On en profite pour faire une toilette complète du fes­sier, à l’aide d’un linge humide et une lotion sans savon. Bien sécher chacune des zones lavées (pensez bien aux pe­tits plis cachés !) en tapotant délicate­ment, sans frotter. Avant de remettre une couche propre à votre loulou, appliquez un corps gras spécifique sur son popotin. En cas d’érythème pro­noncé, des crèmes existent pour soula­ger l’inconfort de votre baby. N’hésitez pas à ce moment là à laisser les petites fesses de votre enfant à l’air libre, pour éviter les surinfections.

Grains de milium

C’est quoi ? Le milium est un pro­blème cutané relativement fréquent (et bénin !) chez le nourrisson, causé par une accumulation de matières grasses dans l’épiderme. Il se manifeste sou­vent dès la naissance (ou au cours des premières semaines de vie) par l’ap­parition de boutons blancs aussi gros que des têtes d’épingle, sur le menton, les joues, le nez, le front ou encore les gencives de votre petit bout.

On fait quoi ? Ici, il n’y pas grand-chose à faire, mis à part sagement pa­tienter ! Et oui, le milium disparaitra de lui-même en quelques semaines. Au moment de la toilette toutefois, veillez à nettoyer très précautionneu­sement les zones atteintes, en les sé­chant délicatement sans frotter. On évite en revanche l’application de ma­tières grasses ou autres lotions d’au­tomédication, elles n’y feront rien ! Si les boutons persistent au-delà de 8 semaines, consultez votre pédiatre.

Impétigo

C’est quoi ? Infection cutanée par­ticulièrement contagieuse, l’impétigo nécessite la plus grande des atten­tions. Il peut se manifester à la suite de la contraction d’une maladie de la peau comme l’eczéma ou la varicelle par exemple ou bien être d’origine bactériologique (staphylocoques ou streptocoques). La plupart du temps, l’impétigo s’attaque à des zones fragi­lisées de la peau (une égratignure, une coupe, un nez irrité à cause d’un vilain rhume…).

On fait quoi ? Si l’impétigo peut toucher aussi bien l’enfant que l’adulte, dans le cas d’un nourris­son on consulte sans attendre ! Il se peut que votre baby ait besoin d’un traitement antibiotique qui l’aidera à enrayer cette infection certes bénigne la plupart du temps, mais très gênante au quotidien. Attention, les plaques virulentes (et purulentes !) de l’im­pétigo peuvent énormément déman­ger. Pensez à bien couper les ongles de votre bout’chou, voire à isoler les zones touchées avec des compresses stériles pendant la nuit, si un doute de surinfection persiste !

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