
Au secours, j’ai des gaz !
Ah la grossesse… Un moment de grâce diront certains. Balivernes, oui ! Parce que moi, depuis que je suis enceinte, des petits VENTS impromptus viennent s’immiscer dans la nouvelle intimité toute fragile que je partage avec ma CULOTTE Petit Bateau. Et zut…
A h ma chérie, comme tu es belle et épanouie depuis que tu es enceinte ! » Si elle savait la tante Odette que depuis quelques temps je peux, à moi toute seule, faire exploser la couche d’ozone avec mon derrière de semi-remorque, elle n’oserait pas tant de chichis. Pourtant, on m’avait prévenue. La grossesse, ce n’est pas tout rose. On enfle de partout, on rend nos tripes et boyaux, on devient exécrable et à fleur de peau et on pleure, tard le soir, devant le miroir qui ne reflète plus la même image. Mais ça, bien sûr, elles s’étaient bien gardées de me le dire ces soi-disant copines qui n’ont aucun tabou. Tu parles ! A croire que l’amitié tient à une chosinette encore plus insignifiante qu’un fil, un petit vent de rien du tout.
Enfin, petit, c’est selon les cas. Car face aux pets, il faut croire que les fées qui se sont jadis penchées sur mon berceau, étaient de mauvais poil. Oui, depuis que mon p’tit moussaillon pousse tranquillement dans mon bidou, il semblerait qu’un avis de tempête se soit invité dans les moindres recoins de mon anatomie. Ok, c’est pas glamour mais loin de l’image d’Épinal de la grossesse parfaite des starlettes hollywoodiennes, la réalité est là : les flatulences sont mes nouvelles meilleures ennemies.
Un pet reste un pet
Avant, comme toutes les femmes, je n’allais pas aux toilettes faire la grosse commission, je ne me curais jamais le nez au volant et je savais, en toutes circonstances, contrôler mon popotin. Mais ça, c’était avant ! Et j’ai beau me dire qu’un prout reste un prout, qu’un adulte normalement constitué en pousse, plus ou moins consciemment, entre 15 et 30 par jour, ces vents violents à faire pâlir la Tramontane que je ne maîtrise pas, commencent sérieusement à m’agacer.
Étape 1 : tenter de dompter l’engin. Raté, mon zom qui s’amuse de la situation se fait un malin plaisir de secouer la couette à la moindre occasion. Étape 2 : me voiler la face. « Roooo mais il a mangé quoi encore ce chien ! ». Pas convaincant non plus, même Riquiqui préfère s’éloigner de mon espace vital. Étape 3 : Oser Googleiser. Ouf, je ne suis pas la seule. Tiens, c’est même plutôt fréquent. Étape 4 : Trouver les bonnes infos pour remettre au beau fixe la météo de ma petite culotte Petit Bateau (la fameuse!).
Inutile de le nier, à moins d’être un extra-terrestre, on laisse tous échapper de temps à autre quelques gaz. Et pour une femme enceinte, les doses de progestérone produites par l’organisme en début de grossesse étant ce qu’elles sont, des ballonnements et autres petits maux désagréables de la digestion (constipation, brûlures d’estomac…) font leurs terribles apparitions. Le hic ? C’est que plus Bébé grandit, plus la place pour nos pauvres organes torturés se réduit à peau de chagrin, et tôt ou tard, il faut bien évacuer ce trop plein. Un gaz. Voilà donc l’expression brutale d’une sensation d’inconfort et entre nous, Dieu qu’on se sent bien (et honteuse…) une fois le largage de la bombe effectué. Et encore, j’ai de la chance, d’autres se mettent aussi à roter comme les buveurs de bière anarchiques du Port d’Amsterdam.
Action… réaction !
Soit, mon petit (sic!) derrière. Tu as décidé de faire ton crado ? Qu’à cela ne tienne, je ne vais certainement pas donner plus de munitions à ton arme ravageuse. Je ne suis pas du genre à abdiquer en investissant dans des bombes désodorisantes en veux-tu en voilà, ne plus regarder mon homme dans les yeux et raser les murs en espérant que le solo de trompette ne reprenne pas après l’entracte.
Dans un premier temps, manger plus sereinement. Non, personne ne viendra piocher dans mon pot de Nutella et ma plâtrée de pâtes à la Carbonara, j’ai tout mon temps. Car s’empiffrer de façon déraisonnée, c’est bien connu, c’est pas bon pour le système digestif. Ensuite, j’adapte ma liste de courses. Exit les aliments vicieux bourrés de raffinose (glucide qui ne s’évacue que par le colon) comme tous les types de choux, les asperges (en plus ça sent mauvais quand on fait pipi) et les fameux haricots. J’évite aussi les artichauts et les oignons. Tant que les Kinder ne donnent pas de gaz, je suis prête à tous les efforts. Les boissons pleines de bulles quelles qu’elles soient passent aussi à la benne. Et si vraiment rien n’y fait ou que le résultat ne me semble pas suffisamment probant, je jette un oeil du côté des compléments alimentaires et autres vitamines anti-ballonnements, spécifiques à la future maman. C’est décidé, péter, demain j’arrête !

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