
Un enfant a été maltraité par sa maîtresse de maternelle
Malgré son enthousiasme pour sa première rentrée scolaire, Oscar, âgé de trois ans, a été maltraité par sa maîtresse et son comportement change dans la maison. Elsa Piel, sa maman, a rédigé un livre « Le Petit cartable bleu » pour raconter l’histoire terrible de son enfant.
Extrait : En serrant son petit cartable bleu contre lui, Oscar a été fier le jour de la rentée, mais aussi anxieux. C’est tout à fait normal ! Ce jour-là, nous étions les premiers à mettre les pieds dans la classe. Et hope, la maîtresse est raide et sévère ! « Pas de cartable à la classe, tu donnes le sac à maman », dit-elle d’un style glaçant. Oscar semble inquiet et a mis son pied sur le banc pour prendre son cartable. « On ne monte pas sur les bancs ! », dit-elle en lui tirant violemment par les bras. Mon petit fils avait les larmes aux yeux.
Je comprends qu’il ne faut pas monter sur les bancs, mais Oscar ne peut pas prendre son cartable s’il ne monte pas sur le banc. C’est illogique ! J’ai voulu intervenir, mais j’ai préféré me retenir.
A l’arrivée des autres parents avec leur fils, j’ai été surprise. Pourquoi ? Car la maîtresse se comportait différemment et les accueillait à bras ouverts. J’ai, peut-être, mal analysé son comportement avec mon petit bambin.
Après une semaine à l’école, Oscar se plaint déjà de sa maîtresse. « Pourquoi elle est méchante ? Elle crie toute la journée, j’ai mal aux oreilles ». A ma grande surprise, mon fils me dit qu’elle lui met des fessées. Nous ne croyons pas nos oreilles, moi et son papa ! Les jours passent, et notre petit ne cesse pas de parler de fessées.
L’année précédent, son frère a déjà eu la même institutrice en activités péri-scolaires et nous a dit qu’elle se comportait très bien avec lui, mais de temps en temps, elle se montre très agressive avec certains enfants.
Les jours passent, et Oscar se plaint de la même chose. Que peut-on faire ? Nous avons pris la décision d’envoyer un mail à la directrice pour lui prévenir. « Nous sommes très surpris par ce que nous raconte notre petit.
Sa maîtresse lui donne des fessées, lui tire les oreilles, hurle, et utilise la « chaise du gêneur » comme punition. Il y a quelque chose qui cloche ».
Alors que j’accompagne Oscar à l’école, la directrice m’a contacté pour que je parle avec elle dans son bureau. « C’est impossible », s’exclame-t-elle. « Les enfants sont des menteurs, et il ne faut jamais les croire ! ».
Voilà ! La maîtresse est au courant. Le lendemain, elle m’attrape par le bras en me disant « Est-ce que je peux vous parler, Elsa ? ».
Elle ne m’a jamais appelée avec mon prénom, c’était bizarre pour moi. « Comment avez-vous pu croire ce que raconte Oscar ? ». Elle s’est tourné vers mon fils et lui a dit : « Tu ne dois pas dire des mensonges à ta maman, ce n’est pas bien, tu vois ! Ta maman est inquiète ».
Mon bambin se tait. En ce qui me concerne, je n’avais rien à dire. Qu’est-ce que dois faire quand un adulte nie la parole d’un petit de 3 ans ? Conclusion : Oscar ne me dit que des « conneries ».
Les jours passent et mon gars n’arrête pas de nous parler de fessées, cris, hurlements… et chaise du gêneur. Son comportement a totalement changé. Il fait pipi au lit, il ne veut pas manger, il fait des cauchemars… et il a des chagrins et des colères incompréhensibles.
La fête des mères arrive et nous avons été invités à la grande fête organisée par l’école. Une fois à l’école, Oscar s’est dirigé vers moi le t-shirt et les cheveux trempés.
Je n’ai rien compris ! « Ne vous en faites pas ! », me dit sa maîtresse en se précipitant vers moi. « Ton fiston adore se mouiller ! A chaque fois que je le prends aux toilettes, il n’hésite pas à passer sa tête sous l’eau ». Mais attendez ! Mon fils ne fait jamais cela à la maison. Je ne comprends rien.
Les jours se succèdent, et mon enfant n’est pas bien dans son corps et son âme. Et, cerise sur le gâteau, il nous parle du scotch sur la bouche et des douches froides. Décision prise : prévenir la direction de l’Enseignement.
Par manque de preuves, notre dossier a été classé sans suite par le conseil pédagogique. Ce dernier a même convoqué nos deux enfants, en pensant que c’est eux qui ont des problèmes. C’est bien dommage !
Par manque de preuves, notre dossier a été classé sans suite par le conseil pédagogique. Ce dernier a même convoqué nos deux enfants, en pensant que c’est eux qui ont des problèmes. C’est bien dommage !
La police a très bien mené l’enquête en convoquant les enseignants et même Oscar, mais l’inexistence des preuves factuelles de maltraitance a obligé les policiers a classé le dossier, encore une fois, sans suite. C’est bien dommage !
Malheureusement, la maîtresse enseigne toujours. Il semble que la direction n’a rien fait ! J’ai donc pris la décision d’écrire un bouquin. Pas pour dire du mal du système éducatif, mais pour raconter mon histoire, dans l’espérance d’aider les autres mamans et papas.
Aujourd’hui, Oscar va très bien. Mais au fond de lui, cette histoire restera maquée à jamais !
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