7 signes qui montrent que votre enfant devient un ado

Ah la crise de l’adolescence… Sans doute l’une des étapes de la vie d’un enfant qui effraie le plus les jeunes parents. Quelques pistes pour savoir si oui ou non, vous devez sortir les mouchoirs.

1- Adieu Spiderman et princesses…

Hier, votre enfant était encore cette pe­tite chose si fragile qui ne jurait que par vos jolies histoires imaginaires, peuplées de mille et un super-héros et autres prin­cesses au grand coeur. Mais ça, c’était avant… Aujourd’hui, votre « grand » vo­mit les voiturettes défraîchies de sa tapis­serie et votre Wonderwoman en devenir a mis au placard couronnes et autres baguettes de gentilles fées. Et là, c’est le drame. Non seulement pour votre pré-ado qui ne se sent plus forcément très bien dans sa chambre, mais aussi pour vous, qui devez tout repenser illico, sans prendre le temps de verser votre larmi­chette. Non, l’essentiel n’est plus dans Lactel mais bien dans le repaire douillet que votre bambin se concoctera, à son image.

2- Bougon un jour, bougon toujours

Tous les parents ayant connu le grand saut s’accordent sur ce point : un ado, c’est ronchon. Mais alors tellement ron­chon que Tatie Danièle à côté, c’est la Princesse aux Petits Pois. Ils se lèvent grognons, marmonnent dans leurs bols de céréales (et encore, si vous avez la chance que votre fripouille rechigne à avaler quelque chose le matin), vous sa­vonne si vous osez le « déranger » sur son portable en plein Mc Do avec les potes, fait la grimace sur son plat pré­féré au dîner et monte se coucher sans même daigner vous adresser le moindre regard. Je sais, c’est dur, mais à décharge de ces adultes en devenir, le bouillonne­ment d’hormones qu’ils connaissent est la plupart du temps ingérable. Veillez à ce que les bornes des limites ne soient pas dépassées et laissez passer l’orage…

3- Puber… quoi ?

Aussi barbare que redoutée, la puberté est un mot à classer « Persona non gra­ta » dans nos bons vieux dicos. Plus ou moins précoce selon les enfants, elle est différente chez les filles et les garçons et c’est sans doute son absence cruelle de généralités qui en fait une étape décisive mais effrayante pour des parents souvent démunis face à la chose. Chez les boys, la voix mue et se masculinise, les muscles se dessinent peu à peu et les poils et les (sa­tanés) boutons poussent de partout à ne plus savoir quoi en faire. Chez une fille, on remarque évidemment l’apparition des seins (et l’achat éprouvant du premier soutien-gorge qui en dépend), bien sou­vent les premières règles et un corps plus arrondi qui se féminise au grand déses­poir des papas. Et pour ne rien arranger à ce cataclysme naturel, ces bouleverse­ments physiologiques vont forcément de pair avec les sautes d’humeur et autres comportements étranges, si caractéris­tiques des adolescents.

4- Silence, je grandis !

Sans mauvais jeu de mot, un ado, c’est comme une plante verte. Il joue en per­manence au roi du silence (et gagne à tous les coups) mais a tout de même ter­riblement besoin de tendresse. Car même s’il ne vous le dit pas, dans cette période particulièrement troublante pour lui, il a besoin d’un soutien sans jugement et de douces paroles, pour l’aider à franchir la dernière marche de sa vie d’enfant. Bien sûr, ne vous attendez pas à beaucoup de retour de sa part (vous avez déjà vu un fi­cus enlacer sa môman vous?). Mettez de côté votre frustration et dites-vous bien que le plus rassurant pour lui est certai­nement de vous savoir à ses côtés… Tout simplement !

5- Fais dodo, mon petit ado…

Hier, il sautait de partout, retournait la maison, tentait mille et une acroba­ties qui vous faisaient tourner de l’oeil et remplissait votre foyer de jolis bruits de casse et de fous rires. Mais ça aussi, c’était avant. Aujourd’hui, c’est à peine si vous sentez la présence de votre enfant (à part s’il est fana d’Heavy Metal et se fait un malin plaisir à mettre le son à fond dans sa chambre), cette chose un brin fantomatique qui ne pense… qu’à dormir. Les matinées se font aussi grasses que le bonhomme Michelin, les roupillons sur le canapé s’intensifient et vos bouts de chou tout à coup un peu moins chou, deviennent des oiseaux de nuit. Pas d’in­quiétude, grandir, ça fatigue. Laissez-leur le temps d’appréhender leur tout nou­veau rythme de vie…

6- Rebelle, sors de ce corps !

Alors là, autant vous dire qu’il vous fau­dra investir dans un punching ball si vous ne souhaitez pas que votre Home Sweet Home ne se transforme en champ de ba­taille. Parce qu’un enfant en pleine crise d’adolescence, c’est une véritable bombe à retardement. Tout l’ennuie, rien ne lui convient, autant dire que si vous osez dire blanc, il dira automatiquement noir, et inversement. En bref, vous vous em­barquez pour une croisière un brin agi­tée, où l’iceberg n’est autre que cet éner­gumène étrange qui jadis, vous a déchiré les entrailles. Quel remerciement ! Allez, c’est tout à fait normal bien qu’il faille tout de même veiller au grain pour ne pas que la chose vire au cauchemar et à la démonstration de force. Vous restez le parent et lui l’enfant, et ça, contrairement au reste, c’est immuable.

7- Ado recherche personnalité

Un pré-ado, ça se cherche en perma­nence, ça se perd et ça, sans arrêt. Votre fils peut un jour avoir la lubie de s’habil­ler loose (entendez par là un look indé­finissable et parfois abject qui fera criser les grands-parents) et votre petite prin­cesse d’antan, se couper les cheveux à la garçonne et les teindre en violet. De la même façon, un adolescent ne sait gé­néralement pas ce qu’il fera plus tard. Et même si son avenir est au coeur de toutes vos préoccupations, évitez de lui mettre trop de pression qui aura pour effet de le braquer. N’oubliez pas, pour lui, la vie d’adulte c’est nul, tout simplement.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Pin It on Pinterest