Le SAV des parents…

Parce que le QUOTIDIEN des jeunes parents est ponctué de gros doutes et petits tracas, voici un petit GUIDE DE SURVIE pas à pas, pour suivre l’évolution de votre poupon. Vous avez des questions ?

Nous tentons d’y répondre !

Tout-petit, a-t-il besoin d’une chambre à lui ?

État des lieux. Bébé est encore mi­nuscule et vous avez du mal à l’ima­giner tout seul, perdu dans son im­mense chambre à coucher. Pourtant, que ce soit pour préserver votre inti­mité ou pour décupler le « mieux-être » de votre bout’chou, il lui faudra très vite gagner un espace qui lui est entiè­rement dédié. Dans un appartement trop petit, on essaiera dans la me­sure du possible de lui créer un petit coin rien qu’à lui. Si vous angoissez à l’idée de le laisser tout seul, prenez conscience qu’un bébé au cours des premières semaines de sa vie, dort en moyenne 18 heures par jour. Alors à moins que vous ne soyez une vraie marmotte, il faudra bien lâcher un peu de lest…

Les bons réflexes. Prenez plaisir à façonner l’ambiance de la chambre de votre bébé. Ici, on pensera avant tout à lui aménager un nid douillet, fonctionnel et sécurisé. L’idéal étant de préparer cet espace avant l’accou­chement. On peut alors utiliser des peintures nonnocives et sans solvants, privilégier des couleurs claires et lu­mineuses et opter pour une déco soft et agréable à l’oeil, sans trop de fio­ritures pour éviter « d’exciter » votre tout-petit au moment de la sieste par exemple. Viser une chambre sans danger, c’est aussi avoir la main légère côté mobilier. Un lit, une commode qui combine rangement et table à langer, un fauteuil bien confortable en cas d’allaitement nocturne et un coffre à jouets, voilà l’essentiel de cette pièce. Côté température, on vise une constante de 19° en moyenne au moment du dodo. Pensez aussi à humidifier l’air de la chambre pour éviter les risques d’allergies. Un vi­siophone peut être aussi une bonne idée, si tant est qu’il n’émette que très peu d’ondes électromagnétiques, dont les effets sur la santé de votre baby restent encore inconnus.

Notre avis : «Attention à pas trop sou­vent bousculer le décor de la chambre de votre bambin. A son jeune âge, il a encore besoin de repères et les objets de sa chambre, la cou­leur des mur, les variations de lumière sont autant de petites choses auxquelles ils se rac­croche pour s’endormir en toute quiétude ».

Mon bébé semble à l’étroit dans son berceau. Quel lit choisir ?

État des lieux : Même si cela vous crève déjà le coeur, votre bébé grandit inexorablement et bientôt, la petite chose toute fragile qui se lovait dans son joli couffin, se retrouve à l’étroit dans son nid plus si douillet que ça. Il est alors grand temps de passer aux choses sérieuses et de dénicher LE lit qui l’accompagnera vraisembla­blement jusqu’à ses trois ans. Autant dire que la tâche n’est pas à prendre à la légère et que quelques précautions s’imposent pour être certains de faire le bon choix.

Les bons réflexes : il suffit d’un bref coup d’oeil sur le marché pour com­prendre que le lit à barreaux semble être votre meilleur allié dans votre quête du Graal. Suffisamment grand pour contenir toutes les galipettes de votre loulou, aux normes, il offre une sécurité optimale (impossible de se coincer la tête entre les barreaux par exemple) et permet à votre enfant de pouvoir observer le monde fabuleux qui l’entoure. Dans son lit, conforta­blement allongé sur son tout nouveau matelas (qui sera plutôt dur et parfai­tement adapté en terme de taille au lit), votre baby vous semble tout riqui­qui. Pire, il se réveille un beau matin avec la marque d’un barreau insistant sur son petit front tout fragile. Le réflexe ? Vouloir mettre des boudins de protection autour de son baby, ou ajouter un tour de lit (Dieu que c’est joli!) à l’ensemble, histoire qu’il évite de se cogner perpétuellement. Erreur cependant, car la plupart des spécia­listes recommandent clairement de ne pas céder à ce type de fioritures, qui peuvent être à l’origine d’étouf­fements ou de mort subite du nour­risson. Quel que soit le matériel que vous choisissez, veillez toujours à ce qu’il réponde aux normes draco­niennes de sécurité, pour éviter ainsi tout risque de déconvenue.

Notre conseil : « Votre gentille mamie a ressorti du grenier l’adorable lit en fer forgé dans lequel vous dormiez vous-même enfant

? En voilà une chouette idée pour vous concocter un charmant coffre à jouets ou lit à peluches. D’un autre temps et très dangereux, il ne devra en aucun cas servir de lit, même d’appoint, pour votre loulou. De la même façon, méfiez-vous des faux bons plans et du matériel d’occasion, qui réserve parfois de très mauvaises surprises. Côté sécurité, on ne lésine pas, surtout lorsque l’on sait qu’il existe aujourd’hui dans le commerce des modèles tout à fait adaptés pour une qua­rantaine d’euros ! »

J’ai l’impression que mon enfant à « peur » de dormir… Que faire ?

État des lieux : Plus les semaines dé­filent et ce que vous teniez jusqu’ici pour acquis semble voler littéralement en éclats. Les nuits, qu’elles aient été éprouvantes ou plutôt « faciles », de­viennent dorénavant plus compliquées à gérer. Votre loulou grandit et à mesure que sa personnalité et son cerveau se dé­veloppent, de nouvelles craintes peuvent apparaître. La nuit, l’obscurité, la sépara­tion… Autant de choses qui font qu’au moment d’aller se coucher, votre bambin traîne des pieds…

Les bons réflexes : Avant toute chose, tentez de comprendre comment la peur de dormir a-t-elle germée dans l’inconscient de votre petit loup. Vous réclame-t-il de façon insistante ? Montre-t-il un endroit ou un objet particulier dans sa chambre qui pourrait l’effrayer ? Évoque-t-il avec ses mots la peur sour­noise d’un monstre par exemple ? Ce premier petit bilan vous permettra certai­nement de trouver les bonnes solutions.

La crainte de votre bambin, la sépara­tion ? Si vous avez tendance ces derniers temps à être un peu plus expéditifs côté « rituel du coucher » et bien reprenez les bonnes habitudes ! Votre loulou a certai­nement besoin, tout simplement, d’être rassuré. Une jolie petite histoire dans une ambiance tamisée, une douce comptine à chantonner ou tout simplement une grande discussion à coeurs ouverts : saupoudrez le tout de délicieux bisous et tendres câlins pour vous garantir les meilleurs dispositions. Pour un enfant, les mots ont toute leur importance. N’hésitez pas à insister sur le fait que la nuit passera vite, que vous vous retrou­verez bientôt. Vous pouvez aussi laisser à votre enfant un objet qui porte votre odeur, effet apaisant garanti !

La crainte de votre bambin, les monstres ? Et bien partez en chasse contre ces affreuses bébêtes qui hantent les nuits de votre chouchou ! Exagérez vos gestes et abusez d’astuces comme les attrape-rêves et autres sprays an­ti-monstres (un petit vaporisateur d’eau préalablement recustomisé devrait faire l’affaire…) et montrez à votre enfant tout votre courage ! Très vite, ces monstres deviendront un vieux cauchemar…

Notre conseil : « Dans tous les cas, gardez votre calme. Si les nuits de votre petit bout rede­viennent hachées et particulièrement épuisantes, dites-vous bien que c’est là le lot de la majorité des parents ! Aussi, armez-vous de patience, essayez au maximum de vous reposer pendant la journée (dans la mesure du possible évidem­ment…) et restez zen. Plus vous serez stressés par la situation, plus votre enfant le ressentira… Et effet boule de neige oblige, la situation risque vite de dégénérer… »

Mon bébé ronfle quand il dort, est-ce normal ?

État des lieux : Depuis plusieurs nuits, vous entendez un drôle de bruit pro­venir de la chambre de votre bébé. Si vous aviez jusque là quelques doutes, ce sont bien des ronflements que vous distinguez. Plus ou moins forts, ils com­mencent sérieusement à vous inquiéter. Première question à vous poser, votre enfant est-il enrhumé ? Si c’est le cas, les ronflements sont assez fréquents, dus à une certaine obstruction nasale… A surveiller mais pour le moment, rien de bien anormal. En revanche, si votre bambin ne présente aucun signe d’un coup de froid, quelques menues pré­cautions s’imposent.

Les bons réflexes : Vous en êtes cer­tains, votre bébé n’est pas enrhumé. C’est le moment de jouer les fins li­miers pour tenter de comprendre d’où peuvent provenir ces ronflements in­sistants. Par définition, le ronflement survient quand les voies aériennes sont bouchées. Il peut être également associé à des apnées du sommeil, qui traduit de courtes phases pendant lesquelles, l’oxy­génation ne se fait pas correctement. Votre mission dorénavant, déceler si le ronflement de votre bambin est patho­logique ou non. Pour cela, observez-le, la nuit mais aussi le jour ! En effet, si vous remarquez chez votre enfant une grande fatigue, des bâillements répétés ou une certaine irritabilité inhabituelle, c’est que quelque chose ne tourne vrai­semblablement pas rond. Si vos doutes persistent et que les ronflements écoutés ne se dissipent pas au bout de quelques nuits, consultez sans tarder. Un examen médical permettra alors de déterminer la gravité mais aussi cause de ces bruits nocturnes. Cela peut tout aussi bien être causée par une allergie par exemple. Au besoin, vous pourriez être dirigés vers un ORL pour constater une anomalie au ni­veau des amygdales, qui pourrait justifier une opération, mais cela reste très rare.

Notre conseil : « Attention à ne pas confondre ronflement et respiration de votre enfant ! En effet, un nourrisson possède un larynx encore immature ce qui lui confère une respiration appuyée qui peut rappeler un ronfle­ment léger. En cas de doute, parlez-en à votre pédiatre ! »  

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