Mes jolies (et douloureuses !) quenottes…

Ah les PREMIÈRES DENTS de Bébé… Tout un programme qui peut faire pâlir d’angoisse bon nombre de jeunes parents, rien qu’en y pensant ! Entre petits bobos et GROS TRACAS, poussées nocturnes et bavouilles, larmes et PETITS CROCS : pour vous, Baby & Cie fait le tour de la question !

Les jolies quenottes de Bébé… Autant attendues que redou­tées ! Car si elles signent le bon développement de votre petit loup, elles peuvent aussi dans la plupart des cas générer quelques si­tuations fâcheuses. Bien souvent, les poussées dentaires sont douloureuses pour nos pitchounes. Et même si elles peuvent être plus ou moins intenses selon les bambins, une chose est sûre, du côté des parents, on pense illico « soulagement ».

Si cette étape cruciale dans la vie d’un tout-petit peut être une source de stress et d’angoisses, pas de panique pour autant, il existe des petites as­tuces pour apaiser votre enfant et le laisser, en douceur, croquer la vie à pleines dents !

La première dent

Saviez-vous que la formation des dents de lait commence généralement au cours de la 7ème semaine de vie in­tra-utérine et au cours du 4ème mois pour les dents définitives ? Et oui, vous l’aurez compris, côté quenottes, tout se joue très tôt et suit un rythme très précis. Une fois Bébé sorti de votre bidon douillet, il faudra patien­ter jusqu’à ses six mois pour admirer la percée de ses premières dents. Une première percée ultra programmée, puisque les dents qui apparaîtront en tête de liste, sont deux petites inci­sives sur sa gencive inférieure. Cham­pagne !

Ensuite, tout se mettra en place très progressivement, entre le 6ème mois et les deux ans et demi de votre lou­lou. Petit à petit, les 20 dents de laits sortiront les unes après les autres, dans un ordre identique à tous les enfants. Attention cependant, si la na­ture a été particulièrement minutieuse sur ce point, il n’en va pas de même côté tempo, puisque selon les bouts de chou, les percées peuvent être plus ou moins rapprochées, être tantôt ra­pides ou bien un peu plus timides.

Après les deux fameuses premières petites incisives posées sur la gen­cive inférieure de Bébé, s’ensuivront 8 autres incisives, 4 canines, 4 pré­molaires et 4 molaires. Un sacré pro­gramme, n’est-ce pas ? Mais alors, à quoi vont ressembler ces petites quenottes tant attendues ? Et bien sachez qu’elles seront la plupart du temps d’un blanc éclatant en raison de leur tissu peu minéralisé et très serrées. Méfiance car si elles sont plu­tôt chouettes à regarder, elles restent particulièrement fragiles en raison de racines pas complètement calcifiées. Autre petite précision, si toutefois votre loulou présente des dents de lait de mauvaise qualité, ne paniquez pas, cela ne veut pas forcément dire que ses dents définitives le seront aussi ! Dans tous les cas, un premier rendez-vous chez le dentiste doit être programmé au premier anniversaire de votre bambin !

Ça fait mal, docteur ?

Imaginez-vous quelques instants souffrir d’une rage de dents quel­conque. Et oui, vous serrez instinc­tivement la mâchoire parce que vous savez certainement à quel point cela peut faire mal. Et bien malheureuse­ment, votre petit bout n’échappe pas à cette règle et il est plus que probable que les premières poussées dentaires soient particulièrement douloureuses.

Techniquement, pour qu’elle sorte de sa cachette, la dent doit pousser fort pour percer la poche de chair dans la­quelle elle est coincée. S’ensuit un tra­vail de longue haleine pour se frayer un chemin au travers de la muqueuse mais aussi de la gencive. Pfiouuuu ! Ce process provoque alors une in­flammation non infectieuse, on vous rassure, qui peut toutefois favoriser l’attaque d’affreux microbes patho­gènes. Un petit rhume, une diarrhée passagère, un fessier qui devient anor­malement rouge : tout cela peut être expliqué par une poussée dentaire. Bon, on note tout de même que plus Bébé va grandir et connaître de pous­sées dentaires, moins celles-ci seront douloureuses par effet d’habitude…

Les signes qui ne trompent pas

Au-delà des premiers signes évoqués un peu plus haut, d’autres indications précieuses pointeront le bout de leur nez au moment des poussées den­taires. Très vite, vous apprendrez à les reconnaître et à agir efficacement, sans trop attendre ou vous affoler inutilement. Des bavouilles incessan­tes, des joues en feu, des pleurs au moment de la sieste ou du coucher (et oui, en position allongée, la pres­sion sanguine est plus forte, aussi votre bambin vous fait comprendre combien la situation est inconfor­table pour lui !), des pleurs plus ou moins vifs et spectaculaires, une en­vie irrésistible de porter à la bouche tout ce qui lui passe sous la main… Bref, le doute ici n’est pas permis.

A vous maintenant d’adopter les bons réflexes pour calmer les douleurs de votre enfant et aussi dédramatiser la situation. Ici, plusieurs options sont possibles, à vous donc de trouver la méthode qui correspond le plus à votre bambin. L’aspirine ou le paracé­tamol en dose adaptée au nourrisson peut être une première solution. Un anneau de dentition froid (il en existe de toutes les formes et pour tous les budgets, à réfrigérer uniquement au frigo) peut faire office d’analgésique local. Dans le même genre, il existe aussi des mitaines de dentition par­ticulièrement appréciées des parents, comme des bébés ! Autre astuce, utiliser un gel spécifiquement étu­dié pour accompagner les premières poussées dentaires des plus jeunes. Après vous avoir soigneusement lavé les mains, massez délicatement les gencives inflammées de votre bébé et ce, plusieurs fois par jour. Le massage aura un effet calmant très apprécié de votre bambin ! Vous pouvez éga­lement vous tourner vers l’homéopa­thie ou bien encore la phytothérapie, qui peuvent avoir de jolies vertus en terme d’efficacité ! Renseignez-vous aussi auprès de votre pharmacien, sur les pouvoirs bénéfiques du gel de ca­lendula.

Maudites caries

Votre enfant est si jeune et si pour le moment il ne dévore pas de bonbons à pleines dents, il n’est pour autant pas exempt de la possibilité de déve­lopper de vilaines caries. En cause ici, le sucre contenu naturellement dans le lait maternel et le lait industriel, qui favorise l’apparition de la plaque dentaire. Autre mauvaise habitude qui pourrait entraîner la naissance de ca­ries, une tétine trempée dans du miel pour apaiser Bébé au moment du coucher. Étrange, mais très fréquent dans les foyers !

Aussi, il n’est pas rare de voir des bam­bins pas plus hauts que trois pommes souffrir déjà de dents cariées. Mé­fiez-vous donc du sucre, adoptez une bonne hygiène dentaire et gardez un oeil sur la dentition de votre chérubin ! Et si toutefois, malgré les précautions prises, vous détectez une carie dans la bouche de votre enfant, n’attendez pas et faites-la soigner illico !

Si les caries sont à ne pas prendre à la légère, d’autres petits signes doivent également immédiatement vous aler­ter. Lorsque l’on évoque la dentition de Bébé, on parle également de Vi­tamine D. Cette vitamine est indis­pensable pour bien fortifier les que­nottes de votre loulou. Bien qu’elle soit naturellement présente dans notre organisme, en quantité norma­lement suffisante pour répondre aux besoins de chacun, il se peut que des petites tâches jaunes ou blanches ap­paraissent sur les dents de votre bam­bin. Si ces tâches sont quelque peu inesthétiques, elles sont surtout les témoins d’un manque de Vitamine D, qui peut être contrecarré grâce à l’ad­ministration de gouttes par exemple. Ici, préférez toujours l’avis de votre pédiatre avant toute médication in­tuitive.

De la même façon, il y a encore quelques années, on donnait des pe­tits cachets de fluor aux enfants. Un acte générationnel qui était tenu pour acquis pour permettre d’augmenter la résistance de l’émail et réduire les bac­téries présentes dans la bouche. Tou­tefois, ce réflexe est aujourd’hui très controversé, puisqu’une absorption d’une trop grande quantité de fluor peut engendrer des soucis de santé ou encore des allergies. A noter qu’il fau­dra aussi veiller au fluor naturellement présent dans les eaux en bouteilles, pour ne pas risquer le surdosage ! Ici, le mieux étant d’en parler à votre mé­decin pour qu’il juge, de façon plus précise, si oui ou non votre enfant a besoin d’un apport supplémentaire en fluor.

Voilà, vous êtes maintenant parée pour palier efficacement aux poussées dentaires de votre pitchoune ! Gardez à l’esprit toutefois que plus vous serez zen et calme, moins la situation s’en­venimera. Un peu de patience, beau­coup de bon sens, quelques gestes adaptés, et le tour sera joué

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