
Le SAV des parents…
Parce que le QUOTIDIEN des jeunes parents est ponctué de gros doutes et petits tracas, voici un petit GUIDE DE SURVIE pas à pas, pour suivre l’évolution de votre poupon. Vous avez des questions ? Nous tentons d’y répondre !
Depuis mon retour de la maternité, je me suis aperçue que mon bébé ne faisait que dormir. Est-ce normal ?
État des lieux : Bébé vient de naître. Et aussi étrange que cela puisse paraître, alors qu’il vous offre quelques heures de repos bien mérité, voilà que vous vous inquiétez… qu’il ne dorme trop ! Oui, votre loulou a besoin de sommeil. De BEAUCOUP de sommeil. En règle générale, un nourrisson dort 19 heures par jour. C’est dire si roupiller est son activité favorite, sinon sa SEULE activité. Vous vous demandez alors si tout est normal et cet état pour le moins végétatif vous inquiète. Ici, pas de panique, la situation est on ne peut plus classique et surtout, signe du bon développement de votre enfant !
Le sommeil chez un nouveau-né est essentiel pour lui permettre de gagner en maturité cérébrale mais aussi de renforcer son petit corps. C’est dans ces phases de sommeil que votre petit loup stocke tout le flot d’informations qu’il reçoit lorsqu’il est en éveil et qu’il produit ce que l’on appelle communément la fameuse hormone de croissance si chère à son bon développement.
Les bons réflexes : cette petite précision faite, vous comprendrez alors combien il est important de laisser dormir un tout petit. Même si vous vous sentez légèrement frustrée et que vous êtes en manque de risettes, laissez-le s’abandonner à sa guise aux bras de Mophée, au risque de perturber ses cycles. Sachez par ailleurs que les phases de sommeil, si fréquentes soient-elles, ne se ressemblent pas. Le sommeil profond, que l’on observe plus généralement la nuit, est un sommeil réparateur plutôt calme (votre bambin dort paisiblement, bouge à peine et respire très régulièrement). A l’inverse, le sommeil paradoxal, qui intervient généralement sous forme de siestes en journée, peut être quant à lui bien plus agité (son corps trésaille, ses paupières bougent, sa respiration est plus nerveuse…). Vous apprendrez très vite à différencier ces deux formes de sommeil rien qu’en regardant votre enfant.
Notre conseil : votre enfant semble ne connaître aucun mal à s’endormir ? Profitez-en pour vous reposer un peu également ! Si ce n’est pas le cas et que vous trouvez que votre bébé ne dort pas assez, à vous de l’aider à trouver le sommeil au travers de berceuses, d’un rituel tendresse ou encore de l’emmaillotage par exemple. Le tout étant qu’il trouve son rythme progressivement et très calmement…
Quand mon enfant est malade, j’ai beaucoup de mal à jouer les infirmières. J’ai peur de mal faire et toute prise de médicament devient une véritable source de stress.
État des lieux : vous voilà maman. Mais ce n’est pas le seul rôle que vous endosserez en tant que mère. Bien au contraire ! Car en plus d’être sans doute la personne la plus importante (avec le Papa bien sûr) aux yeux de votre enfant, vous devrez vous transformer tour à tour en aide ménagère, soutien scolaire, gardienne de prison, cuisinière, confidente et j’en passe… Autant de métiers en un seul qui généreront bien de jolis moments mais aussi quelques petits tracas. C’est souvent le cas quand une maman endosse la cape de l’infirmière. Incontournable avec un enfant, ce rôle ultime peut être très bien maîtrisé mais aussi parfois, très mal vécu.
Plusieurs causes à cela. La première, voir son enfant souffrir n’est jamais évident. Aussi, l’angoisse prend le dessus et dur dur alors de garder la face. Panique à bord et tutti quanti, sans doute que l’habitude vous aidera à vous armer, avec le temps, contre les petits et gros bobos. Vous pouvez également être une phobique du sang ou des médicaments. Et là encore, la difficulté sera de soulager votre baby du mieux que vous le pouvez, sans lui transmettre votre stress pour autant…
Les bons réflexes : garder
son calme avant tout ! Et oui, si votre petit bout ressent que vous tremblez à
l’idée de lui donner une pipette de médicament ou de lui introduire un
suppositoire dans l’arrière-train, la séance médicale n’en sera que plus
difficile à vivre pour tout le monde ! Dès le plus jeune âge, expliquez à votre
enfant chacun de vos gestes. Précisez-lui que c’est pour son bien, que vous
êtes là pour le soulager. Certes, à quelques semaines de vie il ne pourra
réellement comprendre tout votre charabia, mais votre voix l’apaisera
certainement et facilitera les soins. Pour les médicaments par voie buccale,
sachez qu’il existe quelques petites astuces en fonction de l’âge de votre
enfant. Des tétines médicaments ont fait leur apparition, sinon un petit tour
dans un yaourt légèrement sucré et hop, le tour est joué ! En revanche, ne vous
faites pas d’illusion côté collyres ou gouttes nasales. Généralement, les
loulous détestent. Petite astuce toutefois, chauffer légèrement le produit
entre vos mains avant de le distiller à Bébé, cela évitera la sensation
saisissante d’une goutte trop froide !
Notre conseil : un suppo à administrer à votre bambin ? Mieux vaut maîtriser la situation, agir avec tendresse mais rapidement pour jouer sur l’effet de surprise. Et oui, quand Bébé aura compris votre petit manège, il aura certainement tendance à pousser de l’anus ce drôle de petit médicament que vous essayez de lui introduire dans le fessier !
A la maison, on consomme beaucoup de produits surgelés et des conserves. Puis-je en donner à Bébé ?
État des lieux : Bébé grandit et vous êtes de plus en plus tentée de lui faire goûter les petits plats familiaux, que vous vous concoctez avec votre cher et tendre ou que vous servez aux aînés. Sa petite moue boudeuse quand il s’aperçoit qu’il n’a pas dans son assiette les mêmes choses que vous, peut également vous faire douter. Doit-il manger comme nous ? Pas trop vite moussaillon, à cet âge là, votre poupon a encore besoin d’adaptation et ici, mieux vaut ne pas brûler les étapes. Cependant, et très progressivement, vous pourrez l’amener à goûter de nouvelles textures et de nouvelles saveurs, et cela peut très bien passer par les aliments surgelés ou en conserves, si tant est que vous n’en abusiez pas !
Les bons réflexes : attention pour autant, si votre organisme est prêt à assimiler certains aliments, celui de votre loulou n’est encore pas tout à fait mature. On oublie alors illico de lui faire réchauffer une assiette de tartiflette surgelée et on préfère les saveurs simples comme les épinards, les carottes, les petits pois et plus tard, la jardinière de légumes par exemple. Même si vous craigniez qu’elles n’aient que le goût d’eau, n’ajoutez pas de sel à vos préparations. Pour les conserves, préférez les conserves naturelles, que vous avez préalablement concoctées ou bio. Pensez à bien rincer chaque aliment avant de la cuisiner et de la donner à votre enfant. Le tout étant d’avoir la main légère et d’alterner les types d’aliments donnés à votre petit gourmand !
Notre conseil : et si vous profitiez de la diversification alimentaire de votre loulou pour vous organiser différemment en cuisine ? Mettez-vous à surgeler vos petits plats (un gain de temps non négligeable lors d’un prochain repas) et lancez-vous dans la fabrication de vos propres conserves ! Non seulement c’est ludique mais c’est en plus beaucoup plus sain que la majorité des produits que vous pouvez trouver dans le commerce…
Depuis que mon fils gambade de partout, je stress au moindre de ses déplacements…
État des lieux : oui, votre enfant a gagné en autonomie, et qu’il rampe, marche à quatre pattes ou maîtrise déjà la marche normale, autant dire qu’il va vous offrir autant de beaux moments que de sueurs froides. Curieux par nature, il touche à tout, fourre son joli petit nez dans les moindres recoins de votre appartement ou de votre maison, il lèche tout et n’importe quoi et j’en passe. Si cette phase est magique, tant du point de vue des parents que des explorateurs en culottes courtes, elle n’est pourtant pas sans danger puisqu’une vigilance de chaque instant s’impose, pour éviter l’accident domestique.
Il est important de savoir qu’un bébé de cet âge-là n’a pas conscience du danger. Pour lui, son environnement est une aire de jeux qu’il connaît déjà, qui le rassure. Vous êtes donc le seul garant de sa sécurité et autant dire que le sujet est délicat.
Les bons réflexes : tout d’abord, si cela n’a pas déjà été fait, faites un premier tout du propriétaire, bloc-notes à la main, pour y noter chaque pièce de l’habitation et les éventuels dangers qui s’y trouvent. Une fois cet inventaire le PLUS PRÉCIS POSSIBLE réalisé, retroussez-vous les manches pour trouver à chaque problématique, sa solution. Cela passe par une porte qui peut claquer sur un petit doigt, un escalier vertigineux dans lequel on peut basculer, un placard à pharmacie ou à produits d’entretien trop facile d’accès, un coin de table bien méchant, un tapis mal posé, une casserole brûlante dont la queue dépasse de la plaque de cuisson… Oui, le chemin sera long avant que votre petit cocon ne soit réellement inoffensif pour votre enfant. Cependant, ne lésinez sur aucun effort de ce côté-là, soyez minutieux et n’oubliez pas d’en faire de même si votre Home Sweet Home possède un extérieur. Dans tous les cas, ne laissez jamais et sous aucun prétexte votre bambin sans surveillance. Un accident est si vite arrivé…
Notre conseil : dès le plus jeune âge, il est essentiel d’enseigner à votre enfant une certaine pédagogie du risque. Sans pour autant être alarmante, faites de cette étape un jeu au cours duquel vous lui apprendrez ce qu’est le chaud, le froid, la notion du vide, les objets dangereux… Le tout avec des mimiques bien contrastées, pour qu’il comprenne que ça peut lui faire mal !
Ma fille est un vrai petit clown. Elle fait tout le temps des temps des mimiques et des grimaces en veux-tu en-voilà. Que cela signifie-t-il ?
État des lieux : vous vous souvenez certainement de cette petite rengaine que vous formulaient vos aînés alors que vous n’étiez encore qu’une enfant. « Arrête de faire des grimaces, c’est vilain de faire ça ! » Et pourtant, à cet âge là, grimacer est tout à fait naturel pour un enfant. Alors certes, dans ce domaine, tous n’excellent pas autant les uns que les autres. Mais si votre loulou est plutôt clown dans son genre, c’est qu’il a trouvé là un moyen d’exprimer des sensations sur lesquelles il ne sait pas encore mettre de mots et qu’il affirme tout simplement sa petite personnalité !
Les bons réflexes : au début, quand l’enfant ne sait pas encore tout à fait bien s’exprimer, il va avoir tendance à grimacer. Plus tard, grimacer deviendra un jeu. Ce sera par la grimace et les effets de voix et autres onomatopées que votre angelot exprimera ses joies, ses peines, ses doutes ou encore ses petites colères. Il y a ici deux types de grimaces. Les grimaces que l’on qualifiera de singeries. Des petits moments bien drôles et bien cocasses, aussi amusants qu’attendrissants. Plus il trouvera en vous un bon public, plus il continuera en ce sens et deviendra un vrai petit comédien. Puis il y a les mauvaises grimaces. Celles que l’on qualifie de malpolies. Celles qui sont mal intentionnées (mais quel est cet enfant qui tire la langue à l’hôtesse de caisse ?!?). Mal intentionnées dans nos conventions d’adultes. Car si vous n’expliquez pas à votre chérubin ce qui est acceptable ou non, il ne pourra pas le deviner de lui-même ! A vous donc d’imposer les bonnes limites pour qu’il ne bascule pas du côté du petit tyran…
Notre conseil : votre enfant est un vrai petit clown ? Il aime faire des grimaces, jouer la comédie et faire rire ? Pourquoi ne pas encourager cela au travers d’activités en familles aussi ludiques que conviviales ! Une séance de maquillage peut parfaitement faire l’affaire par exemple. Vous pouvez aussi lui concocter une petite mal à déguisements, dans laquelle vous glisserez des panoplies que l’on trouve dans le commerce mais pas seulement ! Un chapeau de maman, une chemise à papa et quelques autres bonnes trouvailles feront amplement l’affaire ! Et pour aller plus loin, un petit théâtre de marionnettes devrait lui aussi booster l’imaginaire de ce petit artiste en herbe…

Episode 6 : La grande faucheuse

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