
Une maison pour la vie…
Un nid douillet sans payer de loyers inutiles, l’assurance d’avoir un toit sur la tête quelles que soient les circonstances, l’envie de léguer quelque chose à nos enfants : les raisons qui nous poussent à vouloir devenir propriétaires de notre logement sont nombreuses. Quelques clés pour que votre rêve devienne réalité…
Si les listes de cadeaux de nos bouts de chou se rallongent jour après jour de jouets par milliers, nous autres parents, dans nos rêves les plus fous, voudrions voir nichée sous le sapin une jolie maison tout-frais payés emballée d’un joli ruban rouge. Dans la réalité, les choses se compliquent légèrement. Car à moins d’hériter d’une maison d’un lointain tonton, l’accession à la propriété reste, la plupart du temps, un véritable parcours du combattant.
Un champ de bataille qui en refroidit plus d’un et qui pousse de nombreuses familles à rester locataires de leurs logements, voyant par là des sommes colossales dépensées qui se perdent dans la nature. Car voilà bien l’une des raisons principales que soulèvent les primo-accédants au moment de sauter le pas, capitaliser pour l’avenir.
Lorsque l’on a des enfants, instinctivement, nous souhaitons les protéger. Et cette protection viscérale passe par l’envie de leur donner un futur sans encombres, en leur garantissant un petit pécule pour une vie d’adulte plus sereine. Par les temps qui courent et une retraite décente plus qu’incertaine, on se dit aussi très naturellement que devenir propriétaire nous permet d’avoir toujours un toit sur la tête, quelles que soient les circonstances. En bref, il y a autant de motifs valables que de familles désireuses de devenir maîtresses de leurs intérieurs et chacun tente, à sa manière, de tirer son épingle du jeu.
POURQUOI DEVENIR PROPRIÉTAIRE ?
S’engager sur un prêt immobilier pour 25 ans en moyenne, cela peut donner le vertige. Sans compter le temps que les recherches et autres courses aux banques et casse-tête administratifs demandent, l’accession à la propriété est loin d’être une mince affaire. On peut alors se dire que finalement, être locataire c’est pas si mal et cela évite des prises de tête non négligeables.
Pourtant, lorsque l’on est locataire, l’argent donné au propriétaire est perdu, contrairement à l’achat qui vous permet de constituer un patrimoine. Dans un second temps, même si vous adorez votre pavillon ou votre appartement, il n’en reste pas moins le bien de quelqu’un d’autre qui peut, à la fin d’un bail, en disposer pour lui-même. Adieu votre Home Sweet Home et retour à la case départ.
L’achat, lui, défend de nombreux avantages. Certes, il vous engage sur la durée sur un marché qui est parfois en dents de scie, et peut occasionner des frais auxquels vous ne vous attendiez pas. Aussi est-il essentiel de bien connaître tous les tenants et les aboutissants de la chose, pour éviter que votre projet ne vire au cauchemar. Car les quelque 53 % de propriétaires en France s’accordent sur ce point, posséder son chez soi, c’est une sensation incroyable de sérénité, se sentir à l’abri et capitaliser pour l’avenir. Acheter, c’est aussi investir dans l’un des placements les plus sûrs de notre époque, car malgré les fluctuations d’un marché un peu brouillon, il n’en reste pas moins que vous investissez dans la pierre, autrement dit dans le « dur », et que votre bien aura toujours une belle valeur marchande si tant est que vous le revendiez, au besoin, au bon moment.
UN BUDGET BIEN MAITRISÉ
La première des règles à respecter quand il s’agit de franchir le cap, c’est d’établir un budget. Sans doute l’étape clé et un brin angoissante mais qui est prioritaire à celle du chinage de petites annonces. Un budget pour devenir propriétaire, ce n’est pas seulement le prix de vente d’une maison ou d’un appartement. Il vous faudra prendre en considération d’autres frais comme le notaire ou la commission d’agence. Plus tard, vous devrez assimiler qu’être propriétaire c’est aussi être soumis aux diverses taxes d’habitation et foncières, voire aux charges liées à la copropriété dans le cadre de l’achat d’un appartement notamment. Le prêt que vous contractez engage lui aussi des frais et mieux vaut bien se renseigner avant de faire des plans sur la comète.
Pour obtenir une première base de financement, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre conseiller bancaire. Même si au final il est possible que vous ne souscriviez pas de prêt immobilier dans votre banque habituelle pour un taux meilleur autre part, cela vous donnera une première idée de vos capacités. De nombreux sites proposent également une simulation gratuite en ligne, là encore pour obtenir une base. Évidemment, vos capacités d’emprunt varieront en fonction d’un apport éventuel (toujours plus apprécié pour l’obtention d’un prêt), si vous investissez dans le neuf ou dans l’ancien.
FINANCER, C’EST LA CLÉ !
Vous voilà arriver à l’étape clé du financement. Et là, gare à vous si vous n’y êtes pas bien préparés. Entre les différents taux, le prêt à taux zéro (PTZ) et les prêts hypothécaires, dur dur de s’y retrouver. Pour être certain de faire les bons choix et surtout d’obtenir les conditions les plus favorables qui soient, nous ne vous conseillerions que trop de faire appel à un courtier en prêt immobilier, qui s’occupera, pour vous, non seulement de défendre votre dossier auprès des banques et de négocier les meilleurs taux, mais aussi vous apporte tous les conseils nécessaires pour une acquisition sans encombre. D’un regroupement de crédits pour une meilleure solvabilité au choix d’une assurance, c’est un accompagnement de A à Z qui vous est ainsi proposé et pour nous autres néophytes en la matière, c’est une aide précieuse et non-négligeable.
Surtout que côté marché immobilier, les choses ne font que bouger. Depuis le 1er octobre de cette année, le fameux PTZ réservé aux ménages aux revenus intermédiaires et modestes qui veulent financer leur première résidence principale dans le neuf, a été renforcé. Un petit coup de pouce donc pour acheter, puisqu’il prévoit des montants octroyés plus importants et des plafonds de ressources rehaussés pour que le PTZ bénéficie à plus de ménages. Un différé de remboursement est aussi mis en place pour les personnes aux revenus intermédiaires et le différé est allongé pour les ménages aux revenus modestes. De quoi augmenter son pouvoir d’achat. Une TVA réduite, des crédits d’impôts ou encore des prêts familiaux existent. Renseignez-vous !
LES PIÈGES À ÉVITER
Si vous envisagez d’acheter votre logement principal, avant même de partir en quête de la maison de vos rêves, ayez toujours dans un petit coin de votre tête la revente de votre bien. Même si pour vous tout cela est encore très loin voire carrément impensable, il vous faudra pourtant choisir votre bien en pensant à l’avenir et à son intérêt éventuel pour de futurs acquéreurs. Le lieu est donc une priorité et il vous faut penser pratique. Ensuite, préférez toujours des constructions relativement classiques, sans pièces biscornues qui ne servent pas à grand chose pour que la projection soit plus aisée.
Autre piège à éviter, celui de vos remboursements. Même si en France on impose aux primo-accédants de ne pas dépasser 33 % de taux d’endettement, on se sent parfois un peu plus ronflant qu’on ne l’est et c’est là que les ennuis commencent. Un prêt est un véritable engagement, un pari sur l’avenir et il faut veiller à toujours pouvoir en assumer les conséquences budgétaires. Même si, rassurez-vous, en cas de coup dur de nos jours, il existe tout un tas de solutions comme les pauses dans vos remboursements, pour vous laisser souffler un peu. A vous les joies de la propriété sans que cela ne tourne au cauchemar !
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