Chroniques d’une maman ordinaire (ou presque !)by Allo Maman Dodo

LE CHOIX DES VACANCES

Ahhh! Les vacances d’été!

De beaux souvenirs de jeunesse… 2 mois sans aller à l’école, 2 mois pour m’amuser, profiter de l’été, être loin de l’école, rester avec ma famille…

Je me souviens, lorsque j’étais (jeune) étudiante, vacances rimaient avec évasion, farniente, calme, apéros en terrasse avec les copains et fiestas sans peur du lendemain matin!

Partir à l’étranger, à deux ou avec des amis, prendre un billet de train (ou d’avion) à la dernière minute, pour une destination inconnue. Dormir chez des amis, ou en camping sauvage. Les fêtes jusqu’au bout de la nuit, les grasses mat par dizaine (jusqu’à 13h)… Les vacances, c’était l’aventure et la décompression !

Mais ça, on oublie vite lorsqu’on devient parent.

Parce que, maintenant, on ne peut plus se permettre de partir « à l’arrache » en mode « sac-à-dos ». Et les horaires restent inchangés (la grasse mat, c’est 8h maxi !). Les vacances, ça se prévoit. Organisation, timing, tu vois ce que je veux dire.

AVERTISSEMENT : Alors, déjà, le mot « vacances », bannis le de ton vocabulaire devant les enfants ! Car eux, n’ayant aucune vision globale du temps, penseront que les vacances sont imminentes et n’arrêteront pas de te demander « C’est quand les vacances ? C’est demain » ? (Cet avertissement est le même que pour les mots « Noël », « Anniversaire » , « Cadeau » et tout autre mot excitant pour enfants impatients !).

Et le terme « Grandes vacances » est aussi stimulant pour eux qu’inquiétant pour nous. Oui, nous parents, nous n’avons pas 2 mois de vacances. Il faut donc se creuser le cerveau pour réussir à caser ces petits garnements à différents endroits pendant plusieurs semaines :

3 semaines de centre de loisirs (qui coûte la peau descouches), 4 semaines avec les parents (qui n’auront pris que 2 semaines en commun, permettant ainsi d’obtenir 2 semaines de vacances en mode « monoparental », l’un bosse pendant que l’autre gère les gosses…), et une semaine chez une bonne âme prête à les garder sans (quasi) rien en retour (au choix : parrains/marraines, tonton/tata ou les plus conciliants : papis/mamies).

Cette année, pour les vacances, j’ai voulu faire la maman modèle ! Je t’explique :

Janvier. Je commence à regarder les destinations de vacances de mes rêves. Partir à l’étranger avec sa famille, ça doit pouvoir être possible. Les enfants s’initieraient aux langues étrangères, on découvrirait une autre culture et le dépaysement nous ferait du bien ! Des hôtels clubs en formule tout compris, c’est le top ! Pas de cuisine ni de ménage à faire, une équipe au petit soin pour te satisfaire et occuper les gosses ! LE hic : Le prix. Une semaine de vacances coûte un mois de salaire par personne, et encore…

Tant pis, adieu exotisme et « all inclusive » ! Et puis après tout, à 3 ans, ma petite n’aurait vraiment pas eu le temps de

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé,

SAUF quand on a des enfants, où il permet de tenir bon après une dure journée ! Bon, les maisons, on oublie.

On va faire comme la plupart des français et aller au camping !

C’est chouette le camping, j’y allais quand j’étais plus jeune : Tente à même le sol, douches communes, intimité restreinte… Ah oui, ces souvenirs là, je les avais oubliés !

Ok, c’est chouette le camping, mais on va quand même prendre un bungalow. Robinson Crusoé, très peu pour moi…

Donc là, rebelote, sélection de sites internet, de campings de 2 à 4 étoiles, de bungalows plus ou moins élaborés (tu ne te rends pas compte du nombre de camping qu’il peut y avoir au km2 dans une zone touristique près de la mer).

J’essaie de trouver un camping qui respecte les souhaits de chacun : Terrasse ombragée pour l’apéro* pour Monsieur, pas trop loin de la mer, piscine à toboggan pour la grande, TV pour la petite (en cas de journée pluvieuse !), WIFI pour moi (oui je vais déjà en camping, je ne vais pas en plus me couper du reste du monde, je suis pas maboule !), activités pour les enfants (pour laisser le temps aux parents de se reposer), mais pas trop d’animations non plus (non, je ne ferai pas la danse des tongs). Bref, après plusieurs jours de recherche je trouve enfin LE camping idéal !

Avertissement numéro 2 : ne montre surtout PAS les photos du camping à tes enfants, car ils passeront les 2 prochains mois à te parler de la super piscine et du toboggan, et tu en auras déjà marre avant même d’y avoir mis les pieds. Laisse leur la surprise, ça sera bien mieux ! (Dixit une maman qui a eu la mauvaise idée de montrer la brochure à ses enfants qui depuis, en parlent quotidiennement !).

Vacances réservées, voilà une bonne chose de faite ! Il ne reste plus qu’à attendre patiemment avant le grand départ et préparer tranquillement les valises (et regretter 35 fois mon choix, quelle idée d’avoir choisi un endroit avec des tas d’autres familles avec enfants remuants, c’est ça qu’on appelle vacances ?)…

Il ne me restera plus qu’à prier pour avoir des voisins decamping sympa (sans enfants !!), et du beau temps. Tu pries avec moi ?

Pendant que mes amis sans-enfants (oui, il m’en reste) auront des vacances « découverte/ gastronomie/farniente/détente », j’aurai les miennes, plutôt « surveillante de baignade / saucisse frites/ château de sable / dépenses ».

Mais sur la plage, je m’installerai, moi et ma marmaille, mon gros sac de plage blindé de jouets de plage et d’affaires pour les gosses, juste à coté de ces jeunes couples, comme pour les prévenir de ce que seront leurs vacances à l’avenir, lorsqu’ils seront parents… Aigrie, moi ? Non ! Bienveillante. Au moins, ils seront prévenus.

Mais bon, il faut l’avouer (oui, si tu me lis depuis plusieurs mois dans ce magazine, j’aime finir sur une note positive), les vacances en famille, c’est sympa, c’est un moyen de se retrouver, de savourer de bons moments, et surtout d’apprécier son retour au travail (oui, retourner au travail peut s’avérer bon pour la santé mentale : on est au calme et on n’a pas besoin de faire le gendarme/taxi/cuisto/médecin…).

Et quand on y pense, les VRAIES vacances, pour nous, parents débordés, c’est quand même lors de la fameuse semaine chez papi-mamie. Car là, enfin, pour nous, même si on travaille la journée, une fois chez soi, le quotidien rime avec évasion, farniente, calme, apéros en terrasse avec les copains et fiestas sans peur du lendemain matin!

J’ai tellement hâte ! Pas toi ?

(Bon, pas trop longtemps, j’avoue, car même si on fait les gros-durs, ils nous manquent quand même un peu, nos enfants…)

Allez, bonnes vacances à tous (Force, Courage, Résistance)!

Et promis, je te raconte les miennes à la rentrée !

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