
Mon activité, elle est extra… scolaire !
Bienvenue dans le monde merveilleux… De la rentrée scolaire ! Mais bien heureusement, le mois de septembre n’est pas seulement synonyme de galères administratives et autre retour à la grisaille. C’est aussi le temps pour votre enfant de choisir l’activité extra-scolaire qu’il pratiquera tout au long de l’année et qui risque fort, de vous faire verser quelques larmes de fierté. On prend les paris.
Ecole saison 2019/2020, c’est reparti pour nos loulous ! Une fois les cartables, trousses et fournitures choisis, l’emploi du temps établi, il reste à choisir l’activité extra-scolaire qui déclenchera, si ce n’est une passion chez notre enfant, au moins l’envie et la motivation de la pratiquer dix mois durant. Et on est bien d’accord, ce n’est pas toujours évident !
QUI DÉCIDE ?
Dans certaines familles, le choix se fait très facilement car il suit un schéma familial pré-établi. C’est ainsi que l’on compte bon nombre de happy families de musiciens ou de « footeux ». C’est très fréquent qu’une même fratrie, filles et garçons confondus, aura tout naturellement l’envie d’essayer l’activité de leurs aînés.
Chez d’autres (et on les envie!), l’enfant a déjà une idée très précise de l’activité qu’il veut faire, soit parce qu’il la pratique déjà depuis plusieurs saisons, soit par passion soudaine. Ici, pas besoin de se couper les cheveux en quatre, la réflexion est courte, et bien souvent, papa et maman se plient aux desiderata de leur chérubin. Un sourire, ça vaut tout l’or du monde.
Même chose lorsque Junior a eu une bonne fée au-dessus de son berceau qui lui a légué un don sportif ou artistique, (en général les parents n’ont aucun mal à repérer ce genre d’aptitude) et il est bien sûr vivement conseillé d’aller dans le sens du vent.
Dans un autre genre, il y a ceux ou celles qui aimeraient faire comme leur copain ou copine. Et bien pourquoi ne pas tester ? Après tout, c’est une motivation comme une autre, il faut juste faire attention que ça soit un minimum adapté à leurs capacités.
Et puis il y a les enfants qui n’ont pas d’envie précise. Et dans ce cas, c’est le trou noir. L’important, c’est de retenir que guider son enfant n’est pas choisir à sa place. S’il ne sait que faire, donnez lui plusieurs choix que vous aurez savamment choisi dans différents domaines en prenant en compte ses prédispositions naturelles, des possibilités qui vous sont proposées autour de chez vous et qui peuvent s’intégrer facilement dans votre vie de famille.
PETITS SOUS MAIS GRANDES IDÉES…
Avant d’avoir à briser une vocation, il est toujours bien de valider avec son enfant si ses envies sont en adéquation avec le budget familial. Les frustrations font aussi partie de nos quotidiens de familles sollicitées de toutes parts. Une activité extra-scolaire a un coût, et il est très clair que certaines activités comme par exemple l’équitation ou le golf ne sont pas accessibles à toutes les bourses.
Ceci dit, même avec un budget serré on peut faire des activités très sympathiques d’autant que pleins d’associations ou de MJC proposent de plus en plus de choix à faible coût. Gardons en ligne de mire qu’une activité bien choisie, est une activité où l’on prend du plaisir, en traduction enfant, où l’on s’amuse !
VAN GOGH OU RONALDO ? ENTRE POTES OU SOLO ?
Artiste ou sportif, le choix est rapide. Il suffit de regarder vivre son enfant. Inscrire en athlétisme un enfant qui déteste courir sous prétexte que c’est bon pour lui, n’est pas toujours la meilleure idée. Il en est de même d’inscrire Junior, qui rechigne tous les soirs à faire ses devoirs, à des cours d’anglais. Aussi ludiques soient-ils, si cela ressemble de près ou de loin aux bancs de l’école, il aura du mal à adhérer. N’oublions pas que cette activité doit rester ludique et offrir une porte de sortie à votre pitchoune sur son quotidien d’écolier.
Collectif ou individuel, l’idéal serait de pouvoir faire durant son enfance au moins une activité solo et une en équipe. Les activités pratiquées en groupe que ce soit au sein d’une équipe sportive ou d’un orchestre sont un bon apprentissage de la vie en société, ils permettent entre autres de développer les notions de partage, de respect d’autrui, de camaraderie et de solidarité. Les activités individuelles permettent quant à elles de développer la confiance en soi et apprendre à repousser ses propres limites. Elles sont parfaites également, notamment dans le cadre des activités artistiques et manuelles par exemple, pour les enfants qui ne sont pas de grands adeptes de la pression des compétitions. Quoiqu’il en soit, elles ont toutes deux le mérite d’apprendre à nos petits loups à assumer leurs choix et il est de bon ton pour nous autres parents, de ne pas laisser notre enfant arrêter à la première lassitude.
Faire le choix d’une activité extra-scolaire, c’est aussi apprendre à s’engager sur une certaine période et vos enfants doivent en avoir conscience. Bien sûr, si vous ressentez qu’il y a un réel malaise entre votre angelot et son activité extra-scolaire, il faudra tout de même trouver une solution pour que celle-ci ne soit pas traumatisante.
HALTE AU ‘’SURBOOKING’’ !
Lundi : gymnastique. Mardi : piscine. Mercredi : échecs. Vendredi : volley. Samedi : match. Et dimanche : concert en plein-air ! Pomme, poire, pêche, abricot, y’en a une de trop… et pas qu’une d’ailleurs ! A voir certains programmes extra-scolaires, on a du mal à encore appeler cela du temps libre…
Petit, on a laissé le temps à nos enfants de marcher à quatre pattes, puis se dresser sur leurs jambes et enfin, apprendre tranquillement et sans pression à mettre un pied devant l’autre. Et bien pourquoi ne pas continuer sur cette voie ? Une voire deux activités suffisent amplement à l’épanouissement de nos chérubins. Notre devise, doucement mais sûrement. Ne pas les surcharger, c’est leur apprendre à faire des choix. Et puis tout à fait entre nous, si nous laissions nos petits et grands prendre le temps de rêvasser, s’ennuyer, lire et grandir… tout simplement ?
EN BREF…
Quelques petites précautions entre parents consentants. Dans un premier temps, on évite d’imposer ses préférences (ou ses frustrations de jeunesse) à son enfant. Échec assuré. On peut également laisser à son bambin le choix de changer d’activité tous les ans, voire tous les deux ans, s’il souhaite découvrir de nouveaux horizons. La motivation est-elle aussi essentielle. Celle de votre enfant bien sûr, mais aussi la vôtre ! Souvenez-vous, lorsque vous étiez petiot, la joie immense que vous ressentiez lorsque vos parents vous couvaient d’un regard plein de tendresse et de fierté lorsque vous grinciez quelques notes au violon ou lorsque vous marquiez un but. Et oui, une activité extra-scolaire, ça se vit aussi en famille !

Les ongles de Bébé
