En route pour le collège !

Ça y est, votre tout-petit devient grand et vogue implacablement vers de nouveaux horizons. A la fois excitant et terriblement angoissant, le passage au collège, c’est un peu la rencontre avec le troisième type.

Il y a certaines étapes, dans la vie d’un enfant, qui marquent inévitablement toute la maisonnée. Exit gentille maîtresse et cartable Spiderman, le passage au collège signe pour nous autres parents, l’entrée dans une nouvelle ère ô combien effrayante : la pré-adolescence. Et oui ! Sous couvert qu’ils grandissent (trop vite!), les voilà lâchés dans la jungle d’une scolarité pleine d’autonomie et de nouvelles rencontres et c’est notre mission de les y accompagner, coûte que coûte.

MAIS OUI, MAIS OUI, L’ÉCOLE EST FINIE !

Fin juin, avant la fermeture des portes de l’école, une ultime étape reste à franchir, celle de la traditionnelle kermesse ou du fameux spectacle de fin d’année. Que ce soit l’une ou l’autre (ou les deux pour les plus chanceux), ce moment fatidique sonne le glas à l’année qui vient de s’écouler. La larme à l’oeil et la boule au ventre, vous abandonnez non sans regrets ce cocon si douillet de la primaire.

Curieux comme nous sommes, So Family & Co a glissé son oeil dans les trous de serrures de familles ayant un petit écolier en voie d’acquérir le titre très convoité de collégien et de celles qui ont passées ce cap avec succès, les années précédentes. Excitations des uns, angoisses des autres… Qu’en est il exactement ? Une chose est sûre, nous autres parents vivons tous la chose différemment, avec plus ou moins de retenue et plus ou moins d’urticaire…

BYE BYE MAITRESSE, PESTACLE AND CO !

Nous, parents, sommes toujours un tantinet fier de voir Chérubin se trémousser sur scène, déguisé en arbre virevoltant ou en petit lapin trémoussant, chantant des comptines ou des chansons souvent tout droit sorties d’une autre époque pour l’occasion. Nous sommes aussi ce jour-là, enthousiastes à l’idée de rapporter à la maison les nombreux trésors gagnés de-ci de-là au casse-boite ou à la pêche à la ligne et qui, nous le savons d’ores et déjà, n’auront de succès que dans l’instant même. Pauvre canard. Sitôt adoré, sitôt rejeté… Lui aussi aurait de quoi pleurer !

Mais voilà, nos pitchounes grandissent et on s’aperçoit que si les Peter Pan que nous sommes aurions bien aimé continuer encore un peu ce rituel, pour nos enfants, au fil des années, l’entrain des débuts est retombé et ils leur tardent de passer à autre chose. Et là, au travers des réponses de nos futurs collégiens glanées sur place, il semblerait que les perspectives d’un avenir prometteur soient nombreuses. Comme par exemple celle d’avoir la chance de se faire de nouveaux amis ou celle de voir dans les yeux de leurs cadets l’envie et la fierté. Mais leur principale motivation reste sans aucun doute celle de gagner en autonomie et devenir enfin un «grand» !

Au moment de quitter la cour des petits et de dire au revoir à la maîtresse sans oublier la promesse de venir lui rendre une petite visite (rarement tenue, soyons francs), c’est dans la joie et l’allégresse que cela se termine souvent, dans les larmes parfois…

BONJOUR L’ANGOISSE !

Bien que la place des pères a beaucoup évolué ces dernières années dans la vie scolaire de leurs progénitures et qu’ils soient de plus en plus impliqués, il semblerait, au vue de notre petit tour de table, que le père «poulet» ne soit pas encore d’actualité lorsqu’il s’agit d’évoquer l’entrée redoutée au collège. Oui, l’angoisse ou l’anxiété reste l’apparat des mères, protectrices telles des lionnes. Et lorsque l’on parle de la fameuse « Sixième », nos mères «poules», à l’unisson, tremblent en silence… Quelques-unes des craintes à moitié avouées de nos mamans ? La peur que leurs petits oisillons ne se perdent. Souvent, le collège se situe plus loin de la maison que l’école primaire et il faut parfois que nos chères têtes brunes, blondes ou rousses empruntent seules pour la première fois les transports en commun. Juste un petit conseil pour désamorcer ce premier stress, faire un premier aller/retour pendant les vacances avec Minus ou Minette et renouveler l’expérience en laissant Pioupiou réaliser seul le trajet, histoire de se rassurer un peu avant le jour fatidique de la rentrée. Autres sources d’angoisses, les rapports avec les nouveaux petits camarades (surtout pour les plus timides!) et la gestion d’un tout nouvel emploi-du-temps et d’une toute nouvelle organisation… Bref, ajoutons à cela les listes de fournitures à rallonge et là, c’est panique à bord !

Ceci dit, nos mères de famille ont bien conscience que si leurs angoisses sont tout à fait respectables et justifiées, il est hors de question qu’elles les transmettent à Junior. On garde cela pour soi, nos bambins étant déjà suffisamment inquiets, même s’ils n’en pipent pas souvent mot, de leur sort.

PRÉ-ADO : STRESS OR NOT STRESS ?

Votre enfant semble un peu anxieux à l’idée d’entrer au collège ? Imaginez un peu. Entre les anciens camarades qui s’envolent vers d’autres contrées, une nouvelle école, plus grande, peuplée de nouvelles têtes qu’ils ne connaissent pas, une façon inédite d’apprendre et surtout le fait de quitter la place si confortable de « Grand du primaire » à celle de « Petit du collège » : à sa décharge, il y a de quoi être tourmenté !

A priori, les éventuels «coups de mou» de nos futurs collégiens et ceux déjà en poste se situeraient pour certains le dernier jour de classe, quand ils prennent conscience qu’ils quittent à jamais leur cocon bien douillet et bien sécurisant de la petite école. Mais rassurez-vous, celui-ci ne dure que peu de temps, car l’excitation des grandes vacances que nous avons tous connue gamins et que nous retrouvons chez nos enfants, prend largement le dessus !

Pour d’autres, ce n’est que la dernière semaine précédant la rentrée et plus particulièrement la nuit juste avant que Monsieur Stress viendrait toquer à la porte de leurs petits cerveaux. Passer au collège, cela implique de devoir se confronter à des beaucoup plus grands que soi. Et quand on a 11 ans, on a tendance à diaboliser ces géants de 12/15 ans et les questions angoissantes fusent. Peur de ne pas être accepté, de se faire bizuter, de se faire insulter voire même d’être tapé : c’est fou comme les mythes peuvent parfois prendre le dessus. A vous de prendre au sérieux les craintes de votre petit (ou grand!) bout et de le rassurer. Dans les faits, les plus grands se soucient plus de leur passage au lycée que des nouveaux arrivants au collège…

A L’ABORDAGE !

Dans l’ensemble, bonne nouvelle, tout se passe très bien lors de la rentrée et les jours qui suivent. Le collège n’est finalement pas un labyrinthe et au bout de quinze jours, plus aucun recoin n’a de secret pour les nouveaux venus. Les grands, même s’ils ne sont pas tous super sympas, n’ont rien de monstres géants. Et dans une classe de sixième, nombreux sont ceux à venir d’horizons différents, et il est plutôt facile de créer de nouveaux liens hyper intéressants ! Allez, le collège, c’est pas si terrible et Dieu merci, le lycée, c’est encore loin ! On souffle un bon coup et on passe le cap en toute sérénité…

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