Pourquoi ça ne marche pas…

Oui, ALLAITER est ce qu’il y a de mieux pour votre enfant. Pourtant, il arrive parfois que les choses ne se passent pas totalement comme prévu ou que la mise au sein ne soit pas vraiment une EVIDENCE

Je n’en ai pas envie…

… Mais alors pas du tout ! Et ici, les raisons de ce refus catégorique peuvent être nombreuses. Soit vous avez dans votre entourage connu des récits d’allaitements catastrophiques qui vous ont quelque peu refroidie, soit vous imaginez votre poitrine comme une part de votre intimité, de votre sexualité et que l’idée de vous faire « téter » est plutôt dérangeante…

La solution. Si votre réflexion est mûre et aboutie, que vous avez tout de même tenté de lever les quelques freins qui vous poussent à refuser l’al­laitement en vous renseignant auprès de professionnels et que malgré tout, l’idée vous est toujours rebutante, ne vous forcez pas ! Un allaitement fait dans la contrainte ne peut être un al­laitement réussi. Il faut le ressentir, le vouloir et surtout ne pas culpabiliser. C’est votre choix et coûte que coûte, malgré les critiques qui peuvent par­fois pleuvoir, vous l’assumez.

Je n’ai pas assez de lait…

Voilà sans doute LA crainte de toutes les jeunes mamans allaitantes. Si vous avez une hygiène de vie correcte, une alimentation saine et équilibrée, que vous buvez suffisamment d’eau et que vous pratiquez la tolérance zéro en ce qui concerne l’alcool ou le tabac, tout devrait bien se passer. Votre baby mouille correctement ses couches, a des selles molles voire liquides et connaît une prise de poids satisfai­sante ? Là encore, aucune raison de s’inquiéter.

La solution. Si vraiment vous avez un souci de lactation, sachez que des solutions existent. Dans un premier temps, prenez soin de vous au maxi­mum. Mangez correctement, repo­sez-vous dès que vous avez cinq mi­nutes et réapprenez à vous détendre. Pour augmenter votre production de lait, vous devrez aussi laisser téter votre enfant à volonté. Plus vos seins seront stimulés, plus ils s’activeront. Le problème persiste ? Sachez qu’il existe des tisanes, traitements homéo­pathiques et autres compléments ali­mentaires qui pourront vous aider à améliorer votre lactation. Demandez conseil à votre médecin !

Je le vis mal au quotidien…

L’allaitement, vous y avez toujours cru et vous y croyez encore. Cepen­dant, malgré toute la bonne volonté dont vous faites preuve pour que ça marche, la mise au sein est loin d’être pour vous, une partie de plaisir. Un retour à la réalité qui peut parfois faire mal, surtout lorsqu’il s’accom­pagne d’engorgements douloureux, de crevasses peu ragoutantes et autres abcès. Autant de scènes de torture au quotidien que vous avez du mal à sup­porter…

La solution. Vos seins durcissent, sont tendus et douloureux ? Alerte ! Ce sont les premiers signes d’engor­gements. Pour pallier à cela, vous de­vrez renforcer les tétées, en alternant bien chaque sein. Si cela ne suffit pas ou que votre pitchoune semble ras­sasié, videz vous-même le restant de lait en exerçant une pression sur votre poitrine pour en éjecter tout excédent de liquide. Pour les crevasses, si elles sont installées, disgracieuses et me­nacent de s’ouvrir, courez illico chez le pharmacien du coin et demandez une pommade spécifique riche en vi­tamines A et E qui auront pour effet de soulager vos seins. L’abcès quant à lui est difficilement solutionnable et il est recommandé ici, en raison de la présence dans le lait de germes dan­gereux pour le Bébé, de stopper net l’allaitement le temps d’un traitement médicamenteux.

J’ai les tétons mal-formés…

Des tétons qui n’entrent pas dans la grande ronde des nénés parfaits ? Soit ! Cela ne veut pas dire pour autant que vous ne pourrez allaiter. Même si vos seins semblent peu dis­posés à cette pratique, sachez que les hormones et les succions répétées de votre bout’chou aideront à ce que vos mamelons prennent une forme tout à fait honorable et efficace !

La solution. Vos tétons n’ont défini­tivement pas la forme idéale pour la tétée, sont un peu timides et ont ten­dance à se cacher ? No Panic puisqu’il existe aujourd’hui des téterelles, sortes de mamelons en plastique ou en verre, qui pourront vous aider à poursuivre l’allaitement de votre baby en toute sérénité !

J’ai accouché prématurément…

Ici, la question est un brin plus com­plexe, tant les situations peuvent être dissemblables selon les cas. Chaque accouchement est différent et si cer­tains bébés prématurés arrivent à prendre le sein quasi instinctivement, d’autres, en raison de leur immaturi­té, n’y parviennent pas. Vous devrez alors faire preuve de patience et de ténacité car même si les choses ne se présentent pas aussi bien que vous l’aviez espéré, tout peut encore ren­trer dans l’ordre.

La solution. Votre baby est en ser­vice de néonatologie ? Soit, préparez son retour en travaillant vos seins à l’aide d’un tire-lait. Le breuvage récol­té pourra alors lui être donné, en at­tendant une mise au sein un peu plus tardive. D’ailleurs, pour activer votre lactation, n’hésitez pas à pratiquer le peau à peau avec votre tout-petit, c’est magique ! Et dans tous les cas, même si finalement la mise au sein est ratée pour une raison ou pour une autre, ne culpabilisez pas ! L’important mainte­nant est que votre bébé soit en par­faite santé…

J’ai peur d’abîmer ma poitrine…

Ah la terrible vérité qui n’est autre qu’une légende urbaine ! Quand on imagine une maman allaitante, la toute première fois, on se projette l’idée étrange d’une femme arborant une paire de gants de toilette flétris et brinquebalants en lieu et place de sa poitrine. Archi-faux ! Il est aujourd’hui reconnu que l’allaitement n’est pas un facteur aggravant dans la perte de fer­meté de vos seins. Contrairement à la grossesse qui elle, s’amuse avec l’élas­ticité de vos roploplos !

La solution. Arrêtez d’écouter votre meilleure amie ou votre vieille tantine qui a tendance à raconter n’importe quoi… sans vraiment daigner se ren­seigner un peu auparavant !

Je veux rester libre

L’allaitement, inutile de se le cacher, c’est assez contraignant. Mais c’est aussi tellement d’amour, de compli­cité et de plaisir que cela vaut bien quelques écarts de conduite sur votre emploi du temps.

La solution. Avec quelques bibis et un tire-lait, vous pouvez tout à fait faire profiter votre bambin des bien­faits de votre lait sans passer par la case tétée ! Et hop, d’une pierre deux coups, Papa n’a plus d’autre choix que de se lever la nuit, lui aussi !

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