Diversification, kesako ?

La question de Cécile, maman de deux petits bouts âgés de 5 mois et de 10 ans.

« J’ai beau avoir déjà eu un enfant, quand il s’agit d’entrer dans la phase de la diversification alimentaire du bébé, je suis en panique. J’ai peur de faire un faux pas tant ça remonte à quelques années. Une petite révision ? »

Pas de panique, nous autres parents ne sommes pas des robots et il est tout à fait normal de vouloir bien faire. On parle de diversification alimentaire quand votre pitchoune, à l’entame de son cinquième mois, s’est d’ores et déjà habitué à ses quatre repas par jour. Si vous pouvez introduire tout doucement de nouveaux aliments dans les repas de Bébé à partir de là, il est cependant recommandé par les professionnels de santé d’attendre les six mois révolus de l’enfant pour éviter tout risque d’allergie. Même si vous ressentez une envie folle de donner la petite cuillère à votre petit bout et de lui faire découvrir de nouveaux goûts, restez patiente et le plaisir de votre chérubin n’en sera que plus décuplé. Dans tous les cas, le lait reste l’aliment principal à conserver pour le bon développement de Bébé. A noter que l’étape de la diversification alimentaire est cruciale et déterminera le processus d’alimentation futur de votre enfant. Prudence…

UN PROBLÈME, DES SOLUTIONS

Avant six mois, si vous souhaitez faire découvrir de nouvelles saveurs à votre petit bout, quelques compotes de fruits ou de légumes et des céréales sans gluten au petit-déjeuner ou au goûter pourront très bien faire l’affaire. Une fois les six mois de l’enfant passés, introduisez progressivement de nouveaux goûts (pas plus d’un aliment nouveau à la fois pour ne pas bousculer Bébé et surveiller sa tolérance aux produits), finement moulinés et en petites quantités (20 à 30 grammes).

Côté aliments, sachez que tout n’est pas bon pour Bébé. On commence par introduire des légumes, des fruits et des céréales infantiles. Préférez commencer d’ailleurs par les légumes pour éviter que votre bambin ne s’habitue trop aux saveurs dites sucrées. A partir de six mois, les viandes et poissons frais peu gras peuvent également être introduits en faibles quantités. Quant aux oeufs, féculents et biscuits, n’envisagez pas d’en donner à Bébé avant ses sept ou huit mois révolus. Attention, il faut cependant garder à l’esprit que de nos jours le terrain est de plus en plus allergène. Les aliments à éviter sont donc les produits difficilement ingérables comme les tomates ou si votre bout’chou souffre de constipation, on évitera alors les carottes. Dans tous les cas, n’hésitez pas à consulter votre pédiatre pour vous faire aiguiller au mieux.

NOTRE CONSEIL :

Si Bébé n’aime pas ce que vous lui proposez, n’insistez pas, au risque de générer de mauvais comportements alimentaires pour l’avenir. Quant à la question petite cuillère ou biberon, c’est selon les cas. Si votre petit bout a du mal à intégrer la cuillère, préférez incorporer les aliments sous forme de soupe dans un biberon de lait.

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