Dors bien petit ange…

Entre 1 et 3 ans, le tout-petit a besoin d’environ 11 heures de sommeil par nuit, auxquelles s’ajoute une sieste de 1 à 2 heures en journée. Bébé a besoin d’être couché entre 19h et 21h et se réveillera ainsi entre 6h30 et 8h (oui, oui, courage!). Votre enfant peut vous donner l’impression, à peu de choses près, qu’il a déjà le même rythme de sommeil que vous mais c’est faux. En réalité, il traverse des phases de sommeil paradoxal plus importantes que vous jusqu’à l’âge de 4 ans. Par conséquent, il passe plus fréquemment d’une phase de sommeil à l’autre et se réveille souvent. C’est normal. Si votre souhait est que votre enfant « fasse ses nuits » sans vous appeler dès qu’il se réveille, il est important dans un premier temps que vous lui appreniez à se rendormir tout seul comme un grand.

QUELQUES ASTUCES

À 36 mois, votre enfant est assez grand pour l’installer dans son «lit de grand » : son lit à barreaux est probablement devenu trop petit et il l’enjambe gaiement ! Une fois qu’il l’a accepté, félicitez-le et encouragez-le à y rester. Si votre tout-petit est tenté de sortir de son lit parce qu’il en a la possibilité physique, réagissez calmement mais fermement. Remettez-le au lit, expliquez-lui qu’il est l’heure de dormir et quittez la pièce.

Pour une mise au dodo sans caprices, ne décidez pas d’une minute à l’autre d’aller le coucher : montrez-lui les aiguilles sur une horloge lorsqu’il reste 5 minutes avant d’aller au lit, ou prévenez-le qu’il faudra se coucher après le câlin avec papa. Ceci permet à l’enfant de se faire à l’idée du coucher sans précipitation. Il a besoin de régularité et de cohérence pour bien se construire et ceci laissera d’autant moins de place aux pleunicheries superflues. L’heure du coucher doit être fixe, tout comme celle du lever, et éloignée du dernier repas afin que la digestion ne perturbe pas le sommeil.

Si les choses ne sont pas aussi simples et que votre bambin retarde le moment de la séparation en vous réclamant une histoire, une chanson, un biberon, un jouet… son imagination est sans limites ! À vous d’y mettre un terme avec habilité : incluez dans votre rituel du coucher ce qu’il vous demande afin de ne pas en faire un moment trop long. Vous pouvez bien sûr accepter une demande supplémentaire, mais expliquez-lui clairement que ce sera la dernière. De son côté, l’enfant aura obtenu ce qu’il voulait et vous aussi.

Le rituel n’a pas de règles quant à son contenu. C’est un moment qui se doit d’être calme pour faire passer tranquillement votre tout-petit de l’état de veille à l’état de sommeil. Il peut comporter des chansons, des histoires, toujours la même ou pas en fonction de ce que vous souhaitez lui apprendre. C’est votre moment « à vous » avec votre enfant.

Vous pouvez également annoncer à votre bout de chou que vous allez revenir dans les 5 ou 10 minutes pour lui donner un dernier bisou avec un dernier câlin. Parions qu’il sera déjà endormi à votre retour ! En revanche, tenez votre promesse et revenez véritablement le voir. C’est très important pour lui de savoir que vous êtes là et qu’il peut compter sur vous.

L’apprentissage du sommeil est aussi l’occasion de responsabiliser votre enfant. L’idée peut être de débuter avec lui un calendrier. Son fonctionnement est très simple et c’est ainsi qu’il faudra l’expliquer à votre petit. Il doit dessiner un soleil pour les nuits où il a bien dormi et, au contraire, un gros nuage pour les nuits où il s’est relevé. « Ce principe, aussi simple qu’il puisse paraître, a eu un véritable effet sur mon fils Victor, raconte Marie-Laure. Il était très fier de ses soleils affichés en évidence dans la cuisine et les nuages se sont peu à peu dispersés. Nos nuits sont redevenues plus calmes comme par enchantement. »

L’enfant est fier ; il comprend très vite le principe et se motive à avoir d’autres soleils… Un cercle vertueux en quelque sorte.

MONSTRES ET COMPAGNIE

Si les craintes font partie du développement normal de votre enfant, l’objectif est d’en parler avec lui et de le rassurer. Il a peur du noir ? C’est si simple de lui installer une petite veilleuse. Un monstre est peut-être sous le lit ? Et si on vérifiait tous les deux (ou avec papa) que le monstre n’y est pas ? Ne laissez pas votre petit sans son doudou, cet objet transitionnel a toute son importance pour surmonter ce moment de séparation. S’il se réveille dans la nuit, ce qui est fort probable, le contact rassurant de cet objet favorisera son endormissement sans qu’il vous appelle.

Autre bête noire des parents, les cauchemars sont fréquents à partir de 2 ans. Ils surviennent en seconde partie de nuit et réveillent l’enfant. Ce phénomène est normal quand il ne devient pas récurrent. S’il fait un cauchemar, rassurez votre petit et recouchez-le tranquillement. En général, il se calme quand vous le consolez. Découvrir la cause des cauchemars permet bien souvent de calmer les crises. Bien sûr, il faut éviter toutes les images et histoires effrayantes du quotidien de votre tout-petit.

Quant aux terreurs nocturnes, elles surviennent au cours du sommeil profond, dans la première partie de la nuit. L’enfant hurle, transpire, paraît effrayé, sans être réveillé pour autant. Il résiste à la consolation, les hurlements et l’agitation redoublent si vous essayez de le réveiller. Ces terreurs nocturnes sont favorisées par le manque de sommeil, la fièvre, des rythmes de sommeil trop irréguliers, une activité physique trop intense, trop tardive. Soyez vigilants à ces facteurs extérieurs.

PARENTS : HORS DE LA CHAMBRE DE BÉBÉ !

Vous devez quitter la chambre avant que votre tout-petit ne soit endormi. La séparation de la nuit fait partie de l’apprentissage de l’autonomie. La présence des parents jusqu’à l’endormissement est la première cause des troubles du sommeil du jeune enfant. En effet, l’enfant, incapable de s’endormir seul, va réveiller ses parents plusieurs fois entre minuit et 6 heures du matin car il a besoin d’eux pour se rendormir. Les réveils nocturnes sont normaux. Les enfants bon dormeurs se réveillent aussi plusieurs fois par nuit, mais ils savent se rendormir seuls et ne signalent pas leurs éveils à leurs bienheureux parents. Et pour vous rassurer un peu, pourquoi ne pas opter pour une caméra de surveillance aussi discrète que performante, pour apaiser l’heure du coucher, pour les parents, comme pour Bébé !

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