Objectif : sortir de la pénombre…

Engluées dans nos quotidiens de mamans débordées, prises entre les griffes du baby-blues ou des PHASES DEPRESSIVES, il est parfois difficile de voir le bout du tunnel… Et pourtant, des SOLUTIONS existent !

Encore peu médiatisés ces der­nières années, les baby-blues et autres dépressions post-par­tum sont récemment sortis de l’ombre, notamment par les témoignages à coeurs ouverts de nom­breuses célébrités, assumant pleine­ment dans les colonnes des plus grands magazines et sur les plateaux de télévi­sion, leurs états-d’âmes et angoisses de jeunes mères. Alessandra Sublet, Jenni­fer Lopez, Gwyneth Paltrow, Courtney Cox… Autant de stars qui ont aidé cer­tainement à lever le voile sur ce phéno­mène poignant.

Cela dit, inutile de franchir les frontières d’Hollywood pour glaner quelques ré­cits d’expériences plus ou moins diffi­ciles. Une amie, une soeur, une voisine peut aussi être touchée, tout comme vous. Elle peut aussi le cacher. Tout comme vous. Culpabiliser et avoir honte… tout comme vous.

J’ai besoin de m’évader

Vous vous reconnaissez dans les symp­tômes évoqués, vous êtes certainement en pleine phase dépressive. Soit, la nou­velle ne fait pas plaisir à entendre, mais en prendre conscience est déjà une grande étape de franchie. Vous êtes épuisée, vannée par les tétées nocturnes, la mai­son à tenir, le toutou à sortir ? C’est tout à fait normal ! Otez-vous illico de l’esprit que vous êtes une incapable car bien au contraire, en tant que jeune maman, vous avez déjà fait vos preuves de Won­der Woman ! Apprenez donc à lâcher prise, à vous reposer tout simplement. A vous offrir du bon temps, un bain chaud, une virée entre copines. A souffler. Non, vous n’abandonnerez pas votre bébé, vous ferez justement ce qu’il faut pour pouvoir vous épanouir à ses côtés. Le virage entre votre vie de femme et celle de maman n’est pas facile à prendre, lais­sez-vous quelques temps pour y arriver…

J’ai besoin d’aide

Pour passer le cap de la dépression post-partum, tous les témoignages abondent en ce sens, vous DEVEZ vous faire aider. Un soutien est essentiel et ce n’est pas faire preuve de faiblesse qu’oser le demander. Cela peut être votre conjoint, votre meilleure amie, un psychothéra­peute ou toute autre personne en qui vous avez confiance : le principal étant de pouvoir poser des mots sur votre mal-être sans crainte d’être jugée.

De l’appui, il vous en faut aussi au quo­tidien. Vous venez d’accoucher et votre organisme, on l’oublie trop souvent, a subi un réel choc qui demande du repos. Que ce soit pour s’occuper de votre baby, s’atteler aux taches de la vie de tous les jours, faire un brin de ménage ou sor­tir les poubelles, essayez au maximum de déléguer et garder ainsi vos forces pour l’essentiel, votre enfant. Si vous sentez que vous perdez pied, que vous pouvez vous emporter pour un rien ou fondre en larmes à tout bout de champ, consultez illico votre méde­cin traitant qui pourra également vous conseiller sur tel ou tel traitement ho­méopathique, que ce soit pour apaiser votre nervosité, retrouver l’appétit ou mieux dormir.

Je suis une mauvaise mère

La dépression post-partum est sour­noise. Elle vous fait sombrer petit à petit dans un flot d’idées noires, diffi­cilement surmontables. Premièrement, arrêtez net de douter de vous ou de vos capacités de maman. Être mère s’apprend, au fil du temps. Dites-vous bien que dans tous les cas, personne ne sait mieux que vous ce qui est bon pour votre enfant. Et si certaines mau­vaises langues de votre entourage vous chuchotent le contraire, écartez-les de votre vie un certain temps. Faites davantage confiance à votre instinct, votre coeur. Ils sauront mieux que qui­conque vous accompagner vers le che­min du bonheur.

Je suis seule au monde

Rester seule, en voilà une mauvaise idée… Tout le monde s’accorde sur ce point, la dépression, qu’elle touche une jeune maman ou non, est une manifestation étrange qui tend à convaincre la personne qui en souffre, qu’elle est abandonnée à ses chagrins, seule au monde. Mais c’est faux ! Même dans les situations de vie les plus complexes, il y a tou­jours quelqu’un avec qui échanger, partager, sourire, s’ouvrir. Vous sen­tez qu’un coup de déprime monte en vous ? Sortez prendre l’air quelques minutes, acheter une baguette, un bouquet de fleurs. Un petit quelque chose qui vous prouve que la vie est là, juste devant vous…

Je n’éprouve plus rien…

Sans doute le sentiment le plus atroce­ment vécu au travers des témoignages que nous avons pu recueillir, celui de n’éprouver aucun sentiment pour son enfant. Étrange, vous pensez ? Même s’il est très dur de l’avouer, cette trou­blante sensation de rejet est pourtant fréquente chez les femmes touchées par la dépression post-partum. Si tel est votre cas, dites-vous bien que vos sentiments de maman sont là, en vous, au fond de votre coeur. Mais qu’il règne un tel brouillard autour de votre quotidien, que vous avez peine à les trouver.

Avant de douter de vous une énième fois, plongez votre regard dans celui de votre enfant. C’est difficile ? Peut-être, mais vital. Cherchez dans vos deux êtres ce petit quelque chose d’à la fois si beau et si fragile qu’on ap­pelle la fusion. Elle existe, elle est là, devant vous. Et le reste n’aura bientôt plus d’importance… Croyez-moi !

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