
La terreur de la famille
QUESTION PRATIQUE
La question de Maxime, papa de trois enfants âgés de 5 à 9 ans. « Mon aîné, Joshua, à 9 ans, et est un vrai bagarreur. Oui, c’est bien d’avoir un p’tit mec à la maison, mais il terrorise ses petites soeurs et ma femme ne s’en sort plus. Je précise que je suis militaire de carrière et souvent en déplacement… »
L es familles nombreuses, c’est certes beaucoup de bonheur, mais c’est aussi pas mal de tracas. Et dans le cas où l’un des deux parents ne peut être présent au quotidien pour des raisons professionnelles par exemple, les choses se corsent inexorablement. Les rôles sont ainsi bousculés, l’ordre des choses est bouleversé et certains enfants en profitent parfois pour jouer les gros durs.
Un
petit garçon c’est bien souvent par nature bagarreur. Bien que cela fasse la
fierté de leur petit papa baston, il est pour autant de bon ton d’y remédier si
toutefois la terreur prend le pas sur l’aspect mimi de la chose.
UN PROBLÈME, DES SOLUTIONS
Un papa la plupart du temps absent, ce n’est pas facile à gérer. Aussi bien pour les parents qui doivent apprendre à composer avec ce quotidien haché mais aussi pour les enfants qui changent inévitablement de comportement en fonction de la figure d’autorité qu’ils ont en face d’eux. Inutile ici de culpabiliser, la situation est ainsi faite et il suffit parfois de quelques réglages pour que tout rentre dans l’ordre.
Petit boy joue les gros bras avec les demoiselles de sa famille ? C’est certainement parce qu’il se sent en force dès que Papa est parti. Et oui, seul représentant de la gent masculine du foyer à ces moments-là, il se sent pousser des ailes et pense s’épanouir dans ce petit rôle de persécuteur. L’essentiel ici est de comprendre que derrière cette conduite parfois abjecte, se cache peut-être un profond malaise qu’il faut dissiper. Une discussion à coeurs ouverts, en présence des deux parents puis d’homme à homme avec Papounet, s’impose donc pour tenter d’apaiser les craintes de cette petite fripouille. Dans un second temps, un dialogue d’adulte à adulte avec votre chère et tendre est aussi conseillé, pour tenter d’évacuer toute la charge émotionnelle de madame, qui peut parfois se sentir bien démunie. Serrer la vis est une chose, mais il faut bien souvent aller plus en profondeur pour aplanir le débat.
Il est possible aussi que votre bonhomme ait besoin d’un peu plus de virilité au quotidien. Aussi, si programmer un nouveau Bébé dans la maisonnée n’est pas d’actualité, pourquoi ne pas l’inscrire dans un club sportif où il pourra non seulement mettre à profit son surplus de testostérone mais aussi apprendre à se maîtriser !
NOTRE CONSEIL :
Si vraiment vous sentez que les choses ne sont pas prêtes de s’arranger et que d’embaucher une Super Nanny n’est vraiment pas votre truc, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant qui saura vous aiguiller chez un spécialiste de la psychologie enfantine.
