Au menu des petits gloutons…

Au début, il y a le lait. Jusque là, facile. Ou presque… Et puis arrive la joyeuse bande de PETITS LEGUMES ET COMPOTES DE FRUITS, qui jouent de la cuillère pour faire frétiller les papilles de nos loulous. Entre petits couacs et GRANDS MOMENTS, petit tour d’horizon des grandes étapes de la DIVERSIFICATION.

Jusqu’à présent, tout était fa­cile. Il suffisait d’un bout de téton ou d’un bibi bien rem­pli pour contenter l’appétit de votre petit glouton. Seu­lement voilà, le temps passe et Bébé grandit. Il vous regarde de son transat ou de sa chaise haute, l’air intrigué et l’oeil baveux, porter à votre bouche toutes ces jolies choses colorées et qui fleurent bon. Huuuuum… Peut-être est-il grand temps de passer à l’étape suivante, celle de la terrible et tant redoutée diversification alimen­taire ? Pas de panique les parents, avec un peu d’astuces et de bons conseils, votre baby lui aussi va se régaler !

La question : « mon fils a bientôt quatre mois et je commence à me renseigner sur la diversification alimentaire. J’avoue, ça me stresse énormément de ne pas savoir quand ou comment faire ! »

Notre réponse : un jour ou l’autre, Bébé deviendra grand et dégustera, comme chacun des autres membres de sa famille, les bons petits plats de sa maman. Mais en attendant ce grand moment, quelques étapes essentielles sont à respecter pour qu’alimentation soit, pour votre bambin, synonyme de plaisir et de bonne santé. Étonnam­ment, la diversification alimentaire est une véritable source d’angoisse pour la plupart des jeunes parents. Pourtant, il suffit de connaître quelques bases fondamentales et de faire preuve de patience pour que tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour bien débuter, vous pourrez introduire les aliments solides dans l’alimentation de votre enfant à partir de quatre mois, bien qu’il soit recom­mandé par les pédiatres, notamment pour surveiller les risques éventuels d’allergies, de commencer à partir de cinq mois révolus. Tout dépendra éga­lement de la nature de votre bambin et de sa moue plus ou moins boudeuse face à cet engin surnaturel mais terri­blement intrigant qu’est la fameuse pe­tite cuillère ! Dans tous les cas, gardez patience et le temps fera le reste !

La question : « introduire les fruits ou les légumes en premier, un grand débat ! Quelle est la règle? »

Notre réponse : qu’il est tentant de faire goûter à son enfant une déli­cieuse compote de pommes maison en espérant qu’il l’accueille avec gour­mandise et envie… Certes, il semble plus facile de commencer la diversi­fication alimentaire en introduisant les fruits, ceux-ci étant plus attrayants aux yeux des adultes, peu amateurs de légumes verts pour la plupart. Et pourtant, d’avis de spécialistes, il est recommandé de débuter plutôt avec des petits légumes, votre petit bout pouvant avoir tendance à refuser pe­tits pois et épinards après avoir connu les joies de la banane ou de la poire.

Commencez donc par introduire pro­gressivement de nouveaux légumes dans l’alimentation de votre enfant et patientez deux semaines après sa pre­mière expérience à la cuillère, pour passer aux fruits. Soyez d’ailleurs vigi­lants lors de cette étape car même si les bouts de chou apprécient particu­lièrement le goût des fruits, quelques-uns pourraient se retrouver aller­giques à certains d’entre eux, voire connaître des douleurs plus ou moins intenses à l’estomac, l’acidité de cer­taines variétés étant mise en cause.

La question : « et le lait, il devient quoi ? »

Notre réponse : attention, attention ! Voilà LE point essentiel de la diversi­fication alimentaire ! L’introduction de nouvelles denrées au quotidien ne doit en aucun cas se substituer totalement à sa consommation de lait. Le lait maternel ou de suite doit donc rester jusqu’aux trois ans de l’enfant la base même de son alimentation journa­lière, à raison de 500 ml au minimum par jour. Bien sûr, au fil de son évo­lution et des semaines passant, vous pourrez progressivement combler les besoins en lait de votre enfant par des petits suisses lactés adaptés à son âge par exemple et ce, à partir de six mois si vous avez débuté la diversification à quatre mois. Au début, commencez par trois cuillères à café de laitages infan­tiles, pour atteindre une portion pleine dès l’âge de huit mois. Sachez d’ailleurs qu’il existe dans le commerce de nom­breux yaourts et autres crèmes des­serts lactées aux goûts variés et conçus spécialement pour Bébé (fruits, choco­lat, caramel, riz au lait…) pour varier les plaisirs ! Vous serez étonnés de voir à quel point les papilles de votre angelot s’aiguiseront rapidement…

La question : « mon bébé refuse de manger certains aliments. Que faire ? »

Notre réponse : au cours de la diversi­fication alimentaire, il est possible que votre jolie petite fripouille fasse la gri­mace à la découverte d’un nouvel ali­ment ou le refuse catégoriquement en se mettant à hurler. S’il est connu qu’à deux ans un enfant peut connaître une phase de rejet de tout nouvel aliment, à six ou huit mois cela peut devenir une véritable source d’angoisse pour les jeunes parents. Pourtant, cette réaction normale n’est qu’une façon pour votre petit bout de s’affirmer ou tout sim­plement de vous dire que ce n’est pas le bon moment pour tester les haricots verts mixés. Prenez conscience que la diversification alimentaire est un vrai chambardement dans la vie de votre bébé et qu’il faut, par conséquent, gar­der patience et surtout ne pas déses­pérer. Si votre poupon repousse cet ingrédient mystère qu’il ne connaît pas et qui, visiblement, ne l’attire pas, met­tez-le de côté et retentez l’expérience deux ou trois jours plus tard. Il est fré­quent qu’à la deuxième tentative, votre pioupiou change d’avis. Dans le cas contraire, oubliez pendant un temps cet aliment peu ragoutant et attendez de pouvoir le mélanger à autre chose pour le lui faire découvrir.

La question : « je me tâte entre les petits pots tout faits et le fait-maison… »

Notre réponse : Dans le cadre de cette problématique, aucune vérité absolue ne tire son épingle du jeu. En effet, il y aura celles qui refuseront ra­dicalement les petits pots tout faits et deviendront les déesses du fait-mai­son à grands coups de légumes frais et de robot ménager, d’autres qui, par manque de temps ou par convic­tion, adopteront en toute confiance les petits pots infantiles que l’on peut trouver dans le commerce. Ici, cha­cun voit donc midi à sa porte, l’essen­tiel étant de savoir que les grandes marques spécialisées dans l’alimen­tation pour Bébé proposent des produits bons, sains et variés, pour s’adapter à toutes les envies. Pour vous faciliter l’étape de la diversification alimentaire, Blédina propose par exemple une gamme de petits pots « Mon 1er Petit Pot », des recettes avec juste l’essentiel (un fruit ou un légume par petit pot) qui vous permettront d’attaquer cette phase titanesque avec une franche sérénité ! Épinards, arti­chauts, carottes, bananes ou pomme : autant de saveurs qui viendront facili­ter votre quotidien.

La question : « c’est l’heure de la diver­sification chez moi. Mais je commence par quoi ? »

Notre réponse : là est toute la ques­tion. S’il est connu qu’il faut intro­duire chaque aliment à raison de deux cuillères la première fois en complé­ment du lait, puis ajouter une cuillère par jour chaque midi et chaque jour, jusqu’à former un repas complet, il est en revanche difficile de savoir quel aliment donner et surtout quand. Commencez donc par les carottes (sauf en cas de constipation) qui ont un goût légèrement sucré particu­lièrement apprécié des tout-petits, courgettes, ou encore potiron inter­viendront également dès le début de la diversification. Évitez surtout les légumes riches en histamine : tomate, épinard, petit pois, citrouille, tous les choux, ainsi que céleri, navet, poi­vron, salsifis, oignon, et les légumes secs lentilles, pois cassés, pois chiche, haricots secs. Vous pourrez asso­cier chacun de ces légumes (et bien d’autres!) à la pomme de terre dès les sept ou huit mois de votre bambin. Côté fruits, proposez les basiques comme les bananes, les pommes, les poires ou encore les pêches et évitez au maximum tous les fruits exotiques, facilement allergènes. Les viandes, poissons, oeufs, féculents et autres portions de fromage apparaîtront quant à eux quelques mois plus tard.

La question : « et à boire, je lui donne quoi ? »

Notre réponse : dans le lait qu’il boit chaque jour et dans les aliments qu’il commence à découvrir, Bébé devrait pouvoir répondre à tous ses besoins en liquide. De temps à autres et sur­tout quand il fait chaud, proposez-lui régulièrement de l’eau minérale, agré­mentée de Babysoif par exemple en cas de refus. Les jus de fruits, bien sou­vent trop sucrés, ne sont pas du tout obligatoires, tout comme les sodas, à proscrire impérativement jusqu’au trois ans de l’enfant au minimum. En effet, introduire le sucre trop tôt dans l’alimentation de votre enfant pourrait engendrer, plus tard, des problèmes de sur-poids plus ou moins importants.

La question : « j’avoue, je suis une ma­man débordée au quotidien. Des astuces ? »

Notre réponse : mamans débordées ou en pleine reprise de travail, ce paragraphe est fait pour vous ! Tout d’abord, ayez conscience que la pre­mière expérience de Bébé avec la cuil­lère ne nécessite pas que vous soyez un cordon bleu. En effet, au cours des premières semaines, votre petit bout ne prendra que quelques cuillerées des aliments que vous lui proposerez, et sachez qu’un même aliment lui sera servi pendant trois ou quatre jours d’affilée, le temps non seulement de l’assimiler, mais aussi d’observer des réactions allergiques éventuelles. Aussi, si vous ne voulez pas tomber dans le cercle infernal du petit pot tout prêt, bien qu’il n’y ait aucun mal à cela, laver, éplucher, couper et mixer seront les seuls talents culinaires qui vous seront demandés à ce moment-là. Lorsque vous vous attaquez à la fameuse recette de la purée de ca­rottes, préférez la cuisson vapeur qui sera non seulement simplissime mais qui conservera également tous les bienfaits et vitamines des légumes, et n’hésitez pas à préparer des portions plus grandes qui pourront intégrer le congélateur pour un prochain repas. Vous pouvez aussi opter pour les lé­gumes surgelés, déjà lavés et coupés, qui seront prêts en un tour de main dans votre cuiseur-vapeur. Et pas de panique si vraiment vous n’avez pas le temps de cuisiner, des petits pots préparés avec soin existent pour vous dépanner !

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