Mon enfant est-il déprimé ?

La question d’André-Pierre, papa d’une petite Lily de 8 ans.

« Depuis quelques temps, ma fille m’inquiète. Elle qui respirait la joie de vivre s’est refermée comme une huître, mange à peine et affiche une mine triste. J’ai beau lui demander ce qui la tracasse, elle refuse de me répondre… Fait-elle une dépression ? « 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la « dépression » n’est pas réservée qu’aux adultes. Bien qu’elle soit plutôt rare chez les plus jeunes (moins d’1% des bambins seraient touchés par ce mal), elle n’en est pas moins très difficile à gérer pour les parents qui y sont confrontés. Le piège ? Ne pas se rendre compte que son enfant est en phase de déprime. Car toute la problématique est là, chez nos angelots, la dépression ne se matérialise pas de la même façon que chez nous. Un enfant ne vous dira pas qu’il est triste ou nostalgique. Son mal-être sera traduit par un comportement changeant, un appétit en baisse, un désintérêt soudain pour ses petits camarades ou son sport préféré. Très souvent, les résultats scolaires s’en ressentent également tout comme l’ambiance à la maison.

UN PROBLÈME, DES SOLUTIONS

Votre enfant a un comportement étrange et inhabituel ? Vous avez l’impression que sommeille en lui la tristesse et le mal-être ? Il lâche des petites phrases suspectes comme « Je suis nul » ou « Personne ne m’aime » ? Dans un premier temps, tentez d’ouvrir la discussion avec votre petit bout en lui donnant toute votre attention. Le but ici est de comprendre quelle est l’origine de ce mal soudain. Un chagrin d’amour, un décrochement à l’école, un problème avec d’autres enfants ou au sein du cocon familial ? Soyez à son écoute sans le brusquer.

Si vous vous sentez démunis face à la situation, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant qui pourra vous recommander, au besoin, les bons soins d’un pédopsychiatre. Un spécialiste saura mettre votre chérubin en confiance et très probablement déceler d’où vient le problème.

Si la dépression est avérée, soyez le bâton de berger de votre pitchoune au quotidien, pour qu’il réapprenne à avoir des repères rassurants. N’hésitez pas non plus à en parler au personnel enseignant encadrant votre enfant. A plusieurs, vous serez ainsi plus forts pour détecter tout signe d’amélioration ou au contraire, de mal-être persistant. Sachez également que la patience et la compréhension seront vos armes principales dans votre combat.

NOTRE CONSEIL :

Qu’il y ait dépression reconnue ou non, le changement de comportement de votre enfant doit être pour vous, une alerte de chaque instant. Restez donc vigilants et au moindre doute, consultez de nouveau.

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