
Comment l’aider à prendre confiance en lui ?
La question de Bénédicte, maman d’un petit Adrien de 9 ans.
« Au début, je pensais que mon fils était simplement un grand solitaire. Que cela faisait partie de son caractère. Mais je me suis rendue compte qu’il manquait cruellement de confiance en lui, allant même jusqu’à dire qu’il se sent comme invisible. Que faire ? »
Avoir confiance en soi n’est pas inné. L’estime de soi s’inculque dès la naissance, surtout au moment des premières acquisitions comme la marche, le langage et la propreté, où les parents abreuvent de fierté leur baby. Nous autres papas et mamans jouons un rôle essentiel à cette construction identitaire, par des gestes tendres et des paroles rassurantes. Bien sûr, le caractère propre de votre petit ange influera sur ce sentiment de mal-être, surtout s’il a plutôt tendance à être solitaire ou introverti. Aussi, inutile de vous flageller et de vous dire que c’est de votre faute, prenez le taureau par les cornes et réagissez au plus vite, au risque que ce petit adulte en devenir ne se sente complètement déboussolé, en marge de la société.
UN PROBLÈME, DES SOLUTIONS
Avant toute chose, essayez de comprendre d’où vient le malaise de votre enfant. Est-il un peu plus chétif que les autres ? Connaît-il quelques lacunes à l’école ? Se sent-il inférieur à son aîné ? Cette première approche vous servira de base pour votre futur travail de parents. Pour booster l’estime de soi de votre chérubin, pensez à l’encourager et le féliciter aussi souvent que possible. Évitez tout de même de tomber dans l’excès, un « je suis fière de toi » ou « waouh un 18 en maths, t’es un génie ! » devraient suffire. Pour que ces jolies paroles fassent leur chemin dans la tête de votre petit bout, ne surjouez pas. De la même manière, pour développer sa confiance en lui, votre enfant doit être cadré. S’il reçoit une mauvaise note en géographie, vous vous devez de l’alerter. On oublie ici les généralités comme « t’es nul, c’est pas possible » et on préférera un « il faut te ressaisir et réviser tes fleuves mon grand ! ». Vous l’aurez compris, tout ici est affaire de langage et de façon d’amener les choses.
Pour qu’un bout de chou se sente sûr de lui, il faut le pousser à pratiquer un sport, une activité manuelle ou artistique dans lequel il pourra exceller et étonner. Un don exploité est sans doute la plus belle des manières qui soient pour que votre enfant ait cette jolie sensation d’être exceptionnel, qui lui fera pousser des ailes !
NOTRE CONSEIL :
Si malgré tous vos efforts, le mal-être semble persister, n’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un psychologue spécialisé qui ouvrira, de son œil extérieur, votre champ de compréhension. Peut-être votre bambin a-t-il quelque chose sur le cœur dont il n’ose vous parler ? Dans tous les cas, agissez avant le passage à l’adolescence où, étrangement, tout se complique !